Saviez-vous que sous l’actuelle colline verdoyante de Tougas se trouvent toujours 5 millions de tonnes des déchets de l’agglomération nantaise, soit l’équivalent de 10 tours Bretagne ? « Réhabilité en espace vert » (!) en 2005 par l ‘ajout d’une simple couche de terre végétale d’environ 50 centimètres sur l’ensemble du site, l’endroit était sous surveillance jusqu’en 2022″, nous apprend une étude réalisée en juin 2022 par le studio de projet Grands sentiers de l’ENSA (Ecole nationale supérieure d’architecture) de Nantes. (Intégralité de l’étude ici)
Et cette étude fait froid dans le dos quand on lit que « la production de lixiviats s’est intensifiée. Liquide résiduel qui provient de la percolation de l’eau à travers un matériau dont une fraction peut être soluble, les lixiviats sont hautement pollués par des produits médicamenteux, des lessives, des métaux lourds, de l’ammoniaque, de l’amiante« .
D’autant plus inquiétant que l’on y apprend par ailleurs que « les drains périphériques qui isolent l’ancienne décharge des eaux du territoire sont victimes, depuis 2003, d’éboulements et de ruptures régulières à cause du manque d’entretien. D’après le service de gestion des risques de Nantes Métropole, la couche d’étanchéité est sur le point de rompre définitivement d’ici à 2025 ».
Que se passera-t-il alors ?
En promenade dans ce secteur en janvier 2024, voici ce que nous y avons filmé. Qui oserait assurer que cette mousse, qui s’écoule visiblement dans un étier, n’est pas toxique ?
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