L’ADRHI au vide grenier de l’amicale

 

Dimanche 16 mars 2025, comme l’année précédente, avec pour objectif de récupérer un maximum d’argent pour régler les frais d’avocat, l’ADRHI tiendra un stand au vide grenier de l’ALHI.

Si vous aussi soutenez notre combat contre le méthaniseur prévu à Saint Herblain, nous vous invitons à nous apporter, dès l’ouverture du vide grenier, vos objets à vendre au bénéfice de l’association

Et n’hésitez surtout pas à venir chiner sur le stand de l’ADRHI, tout euro dépensé devant être intégralement reversé à Me Fotso, défenseur de l’ADRHI en justice.

Dimanche 16 mars, de 8 h30 à 17 h 30, salle des sports, 17 rue J.B. Rabillard à Haute Indre – Entrée libre

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L’ACCIDENT DU METHANISEUR DE REIMS MENACE LES CAPTAGES D’EAU. ET A ST HERBLAIN QU’EN SERAIT-IL ??

Le méthaniseur de Saint Herblain, s’il voit le jour, sera – on le sait – construit seulement à 120 mètres des berges actuelles de la Loire et dans son ancien lit. Ce qui ne manque pas de nous inquiéter sur les risques éventuels de pollution de la nappe phréatique et du fleuve, d’où un risque probable pour les captages d’eau de la Loire et l’approvisionnement en eau potable des habitants de la  métropole.

Billevesées nous répond-t-on, tout est sous contrôle et cela ne risque pas d’arriver.

Pourtant, vient-on d’apprendre par France3 grand-est (lien ici)  un million de litres de déchets s’est échappé le 17 février dernier du digesteur d’un méthaniseur installé à Bourgogne-Fresne dans la Marne suite à la rupture d’une poche de digesteur de 1 000 m3. Répandu hors des limites du site, ce digestat s’est déversé à proximité d’une source de captage d’eau du Grand Reims qui fournit 25% de l’eau potable de la métropole. « C’est une pollution qui pourrait avoir de graves conséquences sur la santé des consommateurs du Grand Reims, provoquer des nausées, des malaises, ou des problèmes digestifs » s’inquiète l’Association locale (ACDNPPN), qui se bat depuis des années contre cette usine de méthanisation. « Car les litres de digestat ont pénétré dans la terre et se sont infiltrés dans le cours d’eau qui passe sous l’usine de méthanisation. » 

« C’est l’accident le plus important  jamais survenu sur un méthaniseur » reconnaît de son côté l’auteur de cet article qui rappelle aussi qu’un accident similaire avait déjà eu lieu à Châteaulin en 2020 (méthaniseur Engie). Là on ne parlait que de 400 m3, mais ils avaient tout de  même privé d’eau potable près de 170 000 habitants !

On ne peut s’empêcher de rapprocher le méthaniseur de Reims de celui de Saint-Heblain, si proche du fleuve et longé à l’arrière par un étier qui rejoint la Loire à Haute Indre. On peut donc parier, sans grand risque de se tromper, qu’une fuite quelconque de l’usine produirait les mêmes résultats, à savoir la pollution de la Loire et de ses captages d’eau, sans parler des conséquences sur le lac de Grand Lieu, pourtant classé 2eme réserve ornithologique de France.

Alors, pourquoi le  nier ? Il est dangereux et irresponsable de construire une usine de méthanisation si près d’un fleuve.  Nos autorités vont-elles en prendre conscience avant qu’il ne soit trop tard ?

Alors rejoignez-nous, adhérez et battez-vous avec nous, notre recours en appel devant être jugé d’ici octobre 2025.

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AG, LA ZONE INONDABLE INTERPELLE

Une soixantaine de personnes a participé à l’AG. On a beaucoup parlé de la zone inondable où devrait être construit le méthaniseur

Jeudi 30 janvier 2025, une soixantaine de personnes, parmi lesquelles on remarquait notamment Ségolène Amiot (députée de la 3e circonscription à l’assemblée nationale) accompagnée de quelqu’un de son équipe, et Mathieu Annereau, (conseiller municipal d’opposition à la mairie de Saint Herblain) et son équipe, avait fait le déplacement pour soutenir le combat de l’ADRHI.

Empêché par une réunion sur le Pean (périmètre de protection des espaces agricoles et  naturels) ce même soir à Couëron, le maire d’Indre, Anthony Berthelot, n’était pas présent mais s’en était excusé. Très remarquée également l’absence de la presse pourtant invitée mais qui a maintenant visiblement décidé de ne plus soutenir ni relayer ce combat.

Pourtant, à l’heure où les marées montent, où la Loire est en crue et où les pluies ne cessent de tomber, des choses graves ont été dites sur cette usine de méthanisation. Car (si elle voit le jour bien sûr…), elle sera inondée lors des très grandes pluies, comme actuellement, couplées avec de très fortes marées. Il faut  savoir en effet que l’étier qui longe l’emplacement de l’usine à l’arrière, s’il a bien été bouché par la métropole, est tout de même régulièrement réalimenté par des résurgences de la nappe phréatique (c’est le cas actuellement). D’où de très gros risques de pollution des eaux souterraines et du fleuve, liés au rinçage du méthaniseur par les inondations.

De plus, qu’en sera-t-il des 30 poids lourds/jour qui alimenteront  l’usine et qui devront passer par la route dite « des sables » qui est en cours de réfection et déjà en triste état : « trop étroite, elle oblige les camions à mordre sur la berne qu’ils défoncent »

De quoi laisser rêveur et en colère les participants à l’AG qui s’interrogent :  » Comment se faire entendre ? » Bonne question … 

Il nous reste cependant encore un atout dans la manche : notre recours en appel du rejet de notre requête contre l’autorisation environnementale. 

On espère encore mais nous avons besoin de votre soutien financier, les participants à l’AG (qui en recevront par mail, comme tous les adhérents, le compte rendu) s’en sont bien rendu compte : il nous manque  le nerf de la guerre, de l’argent.

Pour rappelcagnotte en ligne ici – Bulletin d’adhésion ici – RIB ADRHI ici

 

 

10e ASSEMBLEE GENERALE LE 30 JANVIER 2025

Vous êtes cordialement invités.ées à notre 10e Assemblée générale qui se tiendra le jeudi 30 janvier 2025, à 18 h 30, à la salle des 3 îles à Indre.

Après les rapports d’usage, nous aborderons, comme l’an passé, notre principal dossier : le méthaniseur de Saint Herblain. Nous vous rappellerons les détails de notre combat depuis deux ans et pourquoi, sous un prétexte fallacieux, nos recours juridiques ont, jusque-là,  été rejetés par la cour.  Décidés pourtant à ne rien lâcher, nous vous expliquerons pourquoi, aidés de notre avocat Me Fotso, nous faisons appel de ces jugements.

Il sera également question des Hautes Rives, le nouveau quartier d’habitations en construction à l’est de Haute Indre.

Ouvert à tous. Entrée libre et gratuite. Verre de l’amitié

Pour rappel, cagnotte en ligne Hello Asso ici

 

METHANISEUR DE SAINT HERBLAIN, UNE BOMBE A RETARDEMENT

Saviez-vous :

  • que le nombre d’accidents sur les méthaniseurs a été multiplié par 7 entre 2015 et 2024 ?
  • qu’au 9 janvier 2024, on comptait ainsi 586 accidents sur les méthaniseurs (sur 326 sites en France) ?
  • que les incendies sont les causes principales d’accident sur ce type d’installation?
  • que 85 % des méthaniseurs fuient ?
  • qu’en 2021 et 2022, il y a eu au moins une pollution aquatique par mois  en France ?
  • que des « gens bien intentionnés » – qui n’hésitent pas à parler de « gaz vert » – s’apprêtent à laisser construire cette « bombe à retardement »  juste sous notre nez ! 

Le Collectif scientifique national vigilance méthanisation (CNVMch) vient de publier une  nouvelle vidéo sur les dangers visibles de la méthanisation, en terme de pollution et de toxicité. 

Regardez-bien. Vous ne pourrez pas dire, plus tard, que vous n’étiez pas au courant !

Le 4 janvier 2025, nous ferons appel du jugement rendu par le tribunal administratif de Nantes le 4 novembre dernier rejetant notre recours contre l’autorisation environnementale accordée au méthaniseur du quai Cormerais à St Herblain. Car nous voulons encore croire à la conscience et à l’intelligence des juges

Pour nous aider à payer les frais d’avocat, nous vous rappelons qu’une cagnotte a été mise en ligne sur helloasso (lien ici)  (pour information, tout don, donne droit à une adhésion gratuite à l’ADRHI)

 

 

METHANISEUR : il nous reste encore la possibilité de faire appel

Décidemment, ça ne passe pas...

Suite à  l’audience du tribunal administratif de Nantes du 15 octobre 2024,

  • alors que la cour avait enfin posé les bonnes questions sur  la zone inondable à la partie adverse,
  • alors que nous avions donné tous les pouvoirs exigés par la cour à la présidente
  • alors que  nous espérions que notre recours sur le fond serait enfin étudié,

malgré tout cela, on nous objecte encore que notre présidente n’était pas habilitée à recourir en justice au nom de l’association avant de rejeter notre requête sans autre forme de procès.

Sur le fond, pas un mot …

Alors, c’est décidé, petite association ou pas, on va faire appel pour tenter de nous faire entendre. Une dernière fois… Et nous comptons sur vous.

Pour nous aider à payer les frais d’avocat, nous vous rappelons qu’une cagnotte a été mise en ligne sur helloasso (lien ici)  (pour information, tout don, donne droit à une adhésion gratuite à l’ADRHI)

 

 

Le méthaniseur a-t-il bien été dimensionné pour les crues à venir ?

C’est à cette question primordiale que va devoir répondre sous peu le tribunal administratif qui se réunissait hier pour examiner notre recours contre l’autorisation environnementale accordée au méthaniseur de Saint Herblain.

Car cette fois notre recours n’a pas été jugé irrecevable, contrairement à celui contre le permis de construire où nous nous sommes fait débouter sous le fallacieux prétexte de la non habilitation de notre présidente à représenter l’association en justice.

Article publié dans Ouest France du 16 octobre 2024

Merci d’ailleurs à toutes celles et ceux qui nous ont envoyé leur pouvoir et/ou se sont déplacé.ées sous la pluie en urgence la semaine derniere pour participer à notre assemblée générale extraordinaire. Ainsi qu’à toutes les personnes qui nous financent.

Alors zone inondable ? Bien sûr on est au courant et tout est prévu a essayé de démontrer la partie adverse. Sauf que leur avocate a été bien en peine de répondre aux questions précises posées à ce sujet par le tribunal, lui-même plutôt bluffé par les chiffres prévisibles des inondations donnés par Me Fotso, dûment documenté par notre technicien maison, Pierre Marin.

Alors l’avocate d’Engie va devoir se renseigner … et répondra ultérieurement au tribunal. Quant à nous, on ne peut qu’attendre.

Jugement en délibéré prévu d’ici début novembre.

On veut encore y croire…

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