Douche froide, nous n’avons pas été entendus

Presse Océan du 23 oct 2025

NON. Contrairement à ce que nous espérions et avons écrit dans le précédent post, une nouvelle fois, nous n’avons pas été entendus.                                                                                                                                                                          
Malgré les conclusions en appel du rapporteur public qui :
  •  d’une part, considérait ce recours comme recevable (!)
  • et, d’autre part, faisait expressément ressortir les risques d’inondation du méthaniseur du fait de sa situation à 120 m de la Loire, dans l’ancien lit du fleuve alors que les océans ne cessent de monter,

notre requête, jugée en appel le 3 octobre dernier, a encore une fois été jugée irrecevable, sans aucune étude sur le fond (à savoir le risque évident d’inondation), le président du tribunal s’étant contenté comme toujours du « non pouvoir » de la présidente.

Il est incontestable maintenant pour nous que le jeu était faussé d’avance et les cartes truquées, les autorités compétentes ayant déjà décidé que ce méthaniseur serait construit à cet endroit, quels qu’en soient les risquessimplement du fait de la présence d’un tuyau de gaz proximité.                                                                                                                                       
Maintenant la question se pose : que devons-nous faire ?                                                                                         
Et vous, qui soutenez  ce combat depuis quatre ans, qu’en pensez-vous ?                                           
N’hésitez pas à nous faire connaître vos avis sur le mail de l’ADRHI contact@adrhindre.fr                                                                                                                    

Ouf, enfin entendus !

Ouest France du 4 oct 25

Vendredi 3 octobre 2025 notre recours en appel contre l’autorisation environnementale du méthaniseur de Saint Herblain a été appelé devant la cour administrative d’appel de Nantes. Malgré toutes les embuches dressées jusque-là pour nous bloquer, on voulait encore y croire… Et cette fois, notre obstination a payé, notre requête est enfin jugée recevable et on a abordé la question de fond, la zone inondable !

Même si les défenseurs d’Engie l’assurent de leur côté, non tout n’a pas été fait pour éviter les risques inondation ! Et, d’ailleurs, comment peut-on envisager sérieusement d‘implanter un méthaniseur en bordure de Loire, en zone inondable à aléa fort ?, répète–t-on depuis 4 ans. Cette fois, le rapporteur public nous a entendus : « la démonstration d’absence de risque doit être faite avant toute autorisation » a-t-il rappelé et de préconiser un sursis à statuer de 18 mois pour laisser à Engie le temps de régler le problème.

Réponse dans 15 jours, le 21 octobre…

POUR RAPPEL cagnotte en ligne ici – Bulletin d’adhésion ici 

 

Méthaniseur : la cour administrative d’appel tranchera le 3 octobre 2025

Vendredi prochain 3 octobre 2025 à 10 h, devant la 1ere chambre de la Cour Administrative d’appel de Nantes 2 place de l’Edit de Nantes à Nantes.

notre avocat, Me Fotso, contestera une nouvelle fois l’autorisation environnementale accordée à la Sarl Biométhane des Bords de Loire pour la construction et l’exploitation d’un méthaniseur quai Emile-Cormerais à Saint-Herblain (44800).

« la Cour souhaite nos observations au regard de la nouvelle règle entrée en 2025 (art. L.411-2-1 du code de l’environnement) relative aux conditions requises lorsqu’une dérogation “espèces protégées” est nécessaire dans le cadre d’une demande d’autorisation environnementale » précise notre avocat.

Alors, cette dérogation était-elle requise ou pas ? De la réponse à cette question dépendra probablement l’issue de ce recours : l’annulation pure et simple ou, peut-être, une régularisation du dossier,  ce qui reculera encore d’autant la construction du méthaniseur bien sûr.

Jugement attendu le 21 octobre 2025.

L’audience étant publique, nous vous invitons à venir nous  rejoindre sur place, si vous souhaitez faire savoir combien vous vous sentez concerné par ce projet, ou plus simplement si vous souhaitez assister à ce type d’audience.

Vous pouvez encore agir avec nous pour bloquer définitivement le projet. Donnez-nous  les moyens de recourir en cassation, s’il le faut. cagnotte en ligne ici – Bulletin d’adhésion ici

 

Brenntag, on a frôlé la catastrophe

Alors que Saint Herblain et la métropole persistent avec leur projet de méthaniseur sur le quai de la Loire, l’une des deux usines seveso encore en place dans le secteur, vient de faire parler d’elle. On a encore une fois frôlé l’accident grave.

« J’ai vu que les gendarmes étaient très inquiets » explique cette automobiliste obligée à se dérouter pour rentrer chez elle. Et de s’inquiéter à son tour car, habitant Haute Indre, elle n’a pas oublié le nuage toxique de 1987, dû à plusieurs centaines de tonnes de nitrate d’ammonium en feu quai de Roche Maurice, ni l’explosion d’un dépôt de carburant au même endroit en 1991 ayant fait un mort.

Là, rien de comparable bien sûr, encore que … Dans le journal Ouest France, on parle  » d’un nuage de fumée couleur ocre ayant entrainé l’intervention d’au moins dix engins, 24 sapeurs pompiers et de la cellule de prévention des risques ». Par mesure de précaution, on a  même demandé aux usines installées à moins de 100 m de se confiner. Pas rassurant, quand on sait que Messer, la seconde usine Seveso du secteur, se trouve juste à côté (!!!), la rue du plessis Bouchet étant située à quelques centaines de mètres de l’emplacement du futur méthaniseur souhaité par la métropole !

On croît rêver devant une telle inconscience. Mais en ce qui concerne le projet de méthaniseur, tout n’est pas joué puisque, tant que nos recours en justice ne sont pas épuisés, il est impossible d’en commencer la construction.

Vous pouvez encore agir avec nous pour bloquer définitivement le projet. Donnez-nous  les moyens de recourir en cassation, s’il le faut. cagnotte en ligne ici – Bulletin d’adhésion ici

 

 

POURQUOI N’AVONS-NOUS PAS DE CAMERAS DE SURVEILLANCE ?

Dégradations du bassin de Haute Indre, cambriolages, vols de roues, incivilités en tout genre …dans le quartier de Haute Indre la pression monte. « Marre de tout ça » ralent, écoeurés, les promeneurs ce dimanche.

 

 

 

 

 

Car, cette fois c’est le petit port de Haute Indre qui vient de faire les frais de l’acharnement des vandales. Et pourquoi, puisque les bois gisent en tas sur place ?

Si on avait des caméras ?

Au conseil municipal du 28 septembre 2023, par 18 voix pour, 7 voix contre et 2 abstentions, la ville a adhéré au Centre de supervision urbain qui devait  » fixer les conditions de soutien de la métropole pour réaliser un audit et l’achat de caméras » tout en précisant cependant « nous fixons ici une ligne rouge, pas de caméra dans la ville mais seulement aux entrées de ville, car nous avons principalement une délinquance de flux ».

Deux ans après, alors que les incivilités ne cessent d’augmenter et que les cambriolages ont repris de plus belle, rien n’a changé, aucune caméra à l’horizon. Pourtant les entrées de ville sont faciles à déterminer. Alors, qu’est ce que l’on attend ???

A une certaine époque, nous avions listé les incivilités en tout genre constatées sur la commune. Peut-être devrions-nous recommencer et adresser le tout à Anthony Berthelot ??? Pour enfin nous faire entendre.

 

Pour rappel, notre recours en appel contre le méthaniseur devrait passer devant le tribunal administrratif d’ici quelques mois. Votre soutien est toujours indispensable :

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LA METHANISATION INQUIETE MEME LES SCIENTIFIQUES

C’est écrit noir sur blanc dans l’article paru hier, 6 mai 2025, dans Ouest France, « le  biométhane n’est pas un gaz vert, c’est bien du méthane qui pollue beaucoup plus que le CO² ».

Et l’interviewé, un chercheur au CNRS, professeur de physique à l’université de Caen, membre éminent du Collectif vigilance méthanisation auquel nous sommes adhérents, n’y va pas par quatre chemins : « La méthanisation est très peu efficace et financièrement pas viable. Tellement peu, que selon Daniel Chateigner « une cinquantaine de méthaniseurs a déposé le bilan ces trois dernières années ».

Quant aux subventions,  D. Chateigner a calculé, qu’ « avec l’argent dépensé en subventions dans la méthanisation, on aurait largement de quoi aider ceux qui font de l’agriculture ou de quoi isoler les passoires thermiques ».

Et puis, il faudra aussi nourrir les méthaniseurs, au détriment des plus précaires qui récupéraient les invendus …

Génial tout cela et mûrement réfléchi par nos dirigeants qui, de surcroit en ce qui concerne le  méthaniseur de Saint Herblain, n’hésitent même pas à l’installer en zone inondable d’où, en plus, de gros risques de pollution de la nappe phréatique.

Quand allons-nous être enfin entendus de nos décideurs ? Réponse d’ici la fin de l’année…  au tribunal. 

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BIENVENUE A INDRE

Photo d’illustration générée par IA

Où est donc passé le « charmant petit village des bords de Loire, si calme, si paisible », dont on était si fier il y a quelques années encore ?

Que sont devenus nos douces soirées d’été, nos balades bucoliques et nos barbecues dans les jardins ?

Pour entrer en ville aujourd’hui, côté Tougas, il faut longer trois camps de roms …

Quant à nos soirées, elles se trouvent généralement parfumées d’odeurs de caoutchouc brulé émanant des camps, de miasmes nauséabonds provenant de l’usine de traitement des  boues de Tougas un peu plus loin ou gâchées par le vrombissement des motos sur le terrain de Tougas.

Ça use.

« Nous en avons assez d’être considérés comme la « poubelle » de St-Herblain » qui installe ses industries lourdes juste sous notre nez (bien loin du sien bien sûr !) et projette même la construction d’un méthaniseur, dans l’ancien lit du fleuve, à 600 mètres de Haute-Indre.

C’est pourquoi, avec l’ADRHI, les Indrais sont montés au créneau et l’opération a plutôt bien réussi jusqu’à maintenant, puisque le méthaniseur qui devrait être en cours de fonctionnement est encore à l’état de projet, nos recours judiciaires devant être purgés avant tout début de travaux.

Aujourd’hui, on  nous interpelle sur les roms : « Que faites-vous » ?

Nous étions les premiers à questionner notre maire sur  l’arrivée des roms le 22 mars dernier. « Il ne devrait pas y avoir plus d’une  quinzaine de caravanes avec trois familles assurait alors celui-ci et elles seront surveillées ».  « Ils viennent de Tipiak à Saint Herblain » nous affirmait de son côté quelqu’un qui savait.

Un mois plus tard, arrivaient de nouvelles caravanes sur un terrain voisin. « Ils viennent de Rezé » nous indiquait cette fois Anthony Berthelot.

Et ça continue,… le troisième arrivage de roms (expulsés de la rue J. Cartier à St-Herblain paraît-t-il) vient d’avoir lieu, ce qui transforme peu à peu l’entrée de Haute Indre en annexe de la déchetterie de Tougas !!! Coquet, n’est-ce pas ?

Mais quand tout cela finira-t-il ? Verrons-nous arriver à l’entrée de Haute-Indre tous les roms chassés, aussi bien de Saint Herblain, que du méga camp de la prairie de Mauves ??? C’est à craindre.

« Vous devez faire quelque chose » nous dit-on !

Mais quoi, hormis l’humour (voir la carte ci-dessus) ? Car ces camps étant installés à St-Herblain et pas à Indre, notre maire assure ne rien pouvoir faire.

Maires de Saint-Herblain, d’Indre ou de l’agglomération, tout le monde se refile la patate chaude … mais en attendant les roms s’installent près de Haute Indre et ça râle. Il y a de quoi !!!

Que peut-on y faire ? N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des idées : contact@adrhindre.fr

Et n’oubliez pas de nous aider financièrement dans notre combat contre le méthaniseur qui reste plus que jamais d’actualité, notre avocat venant de déposer ses conclusions. Verdict attendu d’ici la fin de l’année 2025. cagnotte en ligne ici – Bulletin d’adhésion ici 

 

 

L’ADRHI au vide grenier de l’amicale

 

Dimanche 16 mars 2025, comme l’année précédente, avec pour objectif de récupérer un maximum d’argent pour régler les frais d’avocat, l’ADRHI tiendra un stand au vide grenier de l’ALHI.

Si vous aussi soutenez notre combat contre le méthaniseur prévu à Saint Herblain, nous vous invitons à nous apporter, dès l’ouverture du vide grenier, vos objets à vendre au bénéfice de l’association

Et n’hésitez surtout pas à venir chiner sur le stand de l’ADRHI, tout euro dépensé devant être intégralement reversé à Me Fotso, défenseur de l’ADRHI en justice.

Dimanche 16 mars, de 8 h30 à 17 h 30, salle des sports, 17 rue J.B. Rabillard à Haute Indre – Entrée libre

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L’ACCIDENT DU METHANISEUR DE REIMS MENACE LES CAPTAGES D’EAU. ET A ST HERBLAIN QU’EN SERAIT-IL ??

Le méthaniseur de Saint Herblain, s’il voit le jour, sera – on le sait – construit seulement à 120 mètres des berges actuelles de la Loire et dans son ancien lit. Ce qui ne manque pas de nous inquiéter sur les risques éventuels de pollution de la nappe phréatique et du fleuve, d’où un risque probable pour les captages d’eau de la Loire et l’approvisionnement en eau potable des habitants de la  métropole.

Billevesées nous répond-t-on, tout est sous contrôle et cela ne risque pas d’arriver.

Pourtant, vient-on d’apprendre par France3 grand-est (lien ici)  un million de litres de déchets s’est échappé le 17 février dernier du digesteur d’un méthaniseur installé à Bourgogne-Fresne dans la Marne suite à la rupture d’une poche de digesteur de 1 000 m3. Répandu hors des limites du site, ce digestat s’est déversé à proximité d’une source de captage d’eau du Grand Reims qui fournit 25% de l’eau potable de la métropole. « C’est une pollution qui pourrait avoir de graves conséquences sur la santé des consommateurs du Grand Reims, provoquer des nausées, des malaises, ou des problèmes digestifs » s’inquiète l’Association locale (ACDNPPN), qui se bat depuis des années contre cette usine de méthanisation. « Car les litres de digestat ont pénétré dans la terre et se sont infiltrés dans le cours d’eau qui passe sous l’usine de méthanisation. » 

« C’est l’accident le plus important  jamais survenu sur un méthaniseur » reconnaît de son côté l’auteur de cet article qui rappelle aussi qu’un accident similaire avait déjà eu lieu à Châteaulin en 2020 (méthaniseur Engie). Là on ne parlait que de 400 m3, mais ils avaient tout de  même privé d’eau potable près de 170 000 habitants !

On ne peut s’empêcher de rapprocher le méthaniseur de Reims de celui de Saint-Heblain, si proche du fleuve et longé à l’arrière par un étier qui rejoint la Loire à Haute Indre. On peut donc parier, sans grand risque de se tromper, qu’une fuite quelconque de l’usine produirait les mêmes résultats, à savoir la pollution de la Loire et de ses captages d’eau, sans parler des conséquences sur le lac de Grand Lieu, pourtant classé 2eme réserve ornithologique de France.

Alors, pourquoi le  nier ? Il est dangereux et irresponsable de construire une usine de méthanisation si près d’un fleuve.  Nos autorités vont-elles en prendre conscience avant qu’il ne soit trop tard ?

Alors rejoignez-nous, adhérez et battez-vous avec nous, notre recours en appel devant être jugé d’ici octobre 2025.

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