Disparition de la maison bleue de la rue Mocquard

La maison bleue rue Mocquard, qui fut pendant un certain temps l’ancien café solidaire baptisé « Le 7 », vit ses derniers jours. L’aboutissement d’un projet de bétonnage massif prévu en 2012 et qui prévoyait « 150 logements » à construire à l’est de Haute Indre, « un programme dense le long des voies, avec des petits ensembles à un étage à l’intérieur » comme nous l’écrivions à l’époque.

Ce fut le premier combat phare de notre association, avant le méthaniseur. Il faut en effet se rappeler que c’est contre ce projet et de cette époque que date la création de notre association, le souhait de tous étant alors de sauvegarder « l’esprit village » de notre commune. 12 ans de combats plus tard, en voici l’épilogue avec la construction, par le CIF, des « Hautes Rives » dont les travaux ont démarré il y a quelques jours. « Deux grues devraient arriver sur le chantier vers mi avril pour environ 8 mois » indique le Cif, « les travaux devant durer eux-mêmes 22 mois ».

Plutôt satisfaits par la construction de seulement 26 logements en lieu et place des 150 prévus à l’origine, nous refermons donc pour le moment le dossier urbanisme.

Mais le combat contre le méthaniseur de Saint Herblain se poursuit et là, nous ne lâcherons rien. Avec votre aide et celle de notre avocat …

Pour rappel :

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750 signatures et d’intéressants commentaires sur la pétition internet

Lancée en début d’année 2023, notre pétition en ligne contre le méthaniseur de Saint Herblain a récolté jusqu’à maintenant 750 signatures (hors pétition papier), a été vue 7272 fois et partagée 575 fois (lien ici)

« Je ne suis pas contre le principe des méthaniseurs mais je m’interroge sur l’implantation d’une infrastructure connue pour pourrir la vie des riverains » y explique un signataire qui développe ensuite les arguments techniques ci-dessous …

Et de conclure finalement :

« On va pourrir la vie de milliers de personnes (odeurs, bouchons, risques d’explosion), dégrader fortement les routes, entraver la piste cyclable Loire à vélo, pour un résultat qui n’en vaut même pas le coup énergiquement ».

Hé oui ! Alors, aidez-nous dans notre combat contre ce méthaniseur ! Merci.

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L’ADRHI au vide grenier de l’amicale le 17 mars

L’équipe de l’ADRHI sera présente sur un stand dimanche prochain 17 mars au vide grenier de l’amicale laïque de Haute Indre.

L’occasion pour nous de rencontrer celles et ceux opposés à la construction du méthaniseur de Saint Herblain, Quai Cormerais. L’occasion pour vous de chiner quelques bonnes affaires, ici et là, au hasard des allées. 

Si vous soutenez notre combat, n’hésitez-pas à venir nous voir pour acheter, les bénéfices obtenus sur le stand de  l’ADHRI étant destinés intégralement au règlement des frais et honoraires de notre  avocat. Vous pouvez aussi nous apporter vos objets à vendre.

Dimanche 17 mars, de 8 h30 à 17 h 30, salle des sports, 17 rue J.B. Rabillard à Haute Indre – Entrée libre 

 

 

Ancienne déchetterie de Tougas : attention danger !

Saviez-vous que sous l’actuelle colline verdoyante de Tougas se trouvent toujours 5 millions de tonnes des déchets de l’agglomération nantaise, soit l’équivalent de 10 tours Bretagne ? « Réhabilité en espace vert » (!) en 2005 par l ‘ajout d’une simple couche de terre végétale d’environ 50 centimètres sur l’ensemble du site, l’endroit était sous surveillance jusqu’en 2022″, nous apprend une étude réalisée en juin 2022 par le studio de projet Grands sentiers de l’ENSA (Ecole nationale supérieure d’architecture) de Nantes. (Intégralité de l’étude ici)

Et cette étude fait froid dans le dos quand on lit  que « la production de lixiviats s’est intensifiée. Liquide résiduel qui provient de la percolation de l’eau à travers un matériau dont une fraction peut être soluble, les lixiviats sont hautement pollués par des produits médicamenteux, des lessives, des métaux lourds, de l’ammoniaque, de l’amiante« .

D’autant plus inquiétant que l’on y apprend par ailleurs  que « les drains périphériques qui isolent l’ancienne décharge des eaux du territoire sont victimes, depuis 2003, d’éboulements et de ruptures régulières à cause du manque d’entretien. D’après le service de gestion des risques de Nantes Métropole, la couche d’étanchéité est sur le point de rompre définitivement d’ici à 2025 ».

Que se passera-t-il alors ? 

En promenade dans ce secteur en janvier 2024, voici ce que nous y avons filmé. Qui oserait assurer que cette mousse, qui s’écoule visiblement dans un étier, n’est pas toxique ? 

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La méthanisation : pas si vertueuse !

Si vous tendez bien l’oreille, on commence à l’entendre dire un peu partout : la méthanisation n’est pas aussi vertueuse qu’on le prétend. 

Ce jeudi 15 février, F2 diffusait un reportage à ce sujet qui vous explique le principe de la méthanisation … et ses risques. Il reprend ce que nous disons et ce que nous craignons…Avec des commentaires ajoutés en surimpression par SOS Segala Nature, regardez-bien, il est temps d’en tirer les conséquences.  (lien ici)

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NON AU METHANISEUR – Une nouvelle banderole sur le site

Il y a un an (déjà !) nous installions une première banderole à Tougas, à l’emplacement prévu du futur méthaniseur de Saint Herblain.  Moins de deux heures plus tard, la banderole avait disparu …

Un an plus tard, et après moult banderoles, toujours aussi fermement décidés à refuser l’implantation d’une usine de méthanisation à cet endroit, si dangereux et si proche de la Loire, voici notre dernière installation, plus rigide, plus claire .. Et qui devrait durer, nous l’espérons.

Et l’on croise les doigts pour que les véhicules empruntant le quai Cormerais à Saint-Herblain entendent notre message et nous rejoignent dans notre combat …

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Qui soutient que la méthanisation ne sent pas ?

Voici ce que l’on peut lire dans le journal Presse Océan de ce jeudi 8 février 2024 (lien ici) :

« Les odeurs du méthaniseur dérangent encore. 

Presse Océan du 8 fév. 2024

« Colère. Le méthaniseur d’Issé (44520) est toujours dans le viseur des riverains lui reprochant des nuisances olfactives. Après un important incident en 2023 (fuite de digestat) , des travaux sont en cours mais les odeurs persistent »

Et le journal d’ajouter :  « L’été a été infernal, les gens avaient du mal à respirer, étaient obligés de vivre les fenêtres fermées », des odeurs qui ont été ressenties jusqu’à Châteaubriant à 13 km (!). Et l’article de détailler encore, « le bruit des pompes qui tournaient jour et nuit, entendues à 2 kms à la ronde ». 

Voilà  donc à quoi on peut nous aussi s’attendre, même si dans le dossier du méthaniseur de Saint Herblain, il est précisé qu’ « une simulation de la dispersion des rejets odorants des installations prévues a été réalisée qui conclue que la
zone d’impact maximale est située au sein du projet, les seuils réglementaires devant être respectés ».

A Issé, on a sûrement promis la même chose aux riverains à l’époque, mais aujourd’hui, ils sont amers : « Nous, ce qu’on voudrait, c’est qu’il n’y ait plus d’odeur ».

Alors battons-nous pour ne pas en arriver là.

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Aurons-nous un deuxième méthaniseur quai Cormerais ?

Rappelez-vous.  Une réunion publique d’information sur le développement des énergies renouvelables a été organisée par la mairie de Saint Herblain le 5 janvier 2024, un rendez-vous tellement confidentiel que seules cinq personnes avaient fait le déplacement pour y participer, au grand dam (parait-il) des élus et du maire présents.

Un diaporama avait alors été projeté, probablement celui que l’on trouve actuellement sur le site de la mairie (lien ici), invitant les herblinois à participer, jusqu’au 11 février 2024, à une « concertation » sur le thème des énergies renouvelables.

Nous nous sommes, bien entendu, penchés sur la fiche « méthanisation » et là, le choc,  car ce ne serait pas un seul méthaniseur qui serait prévu quai Cormerais, mais deux (!). On comprend mieux maintenant le côté « confidentiel » de  la réunion publique.

C’est d’autant plus curieux que, renseignements pris auprès de la mairie de Saint Herblain, où on nous a assuré n’être « au courant de rien » (!!!),  personne ne peut nous dire d’où sort ce deuxième méthaniseur ???

Alors, s’agit-il là encore d’un secret bien gardé ou d’une « coquille » sur la diapo ?? Mystère. Mais l’enquête continue…

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Le méthaniseur, principal sujet de notre 9eme assemblée générale

Un public plutôt très concerné

Jeudi 18 janvier, c’est devant un public très concerné que s’est tenue notre 9eme assemblée générale. Si, comme il se doit en pareil cas, on y a bien abordé les rapports moral et d’activités, les principaux sujets ayant retenu l’attention des participants à l’AG ont été sans conteste les recours de l’association contre le permis de construire et l’autorisation environnementale du méthaniseur, ainsi que le rapport sur les finances de l’association.

Sur le méthaniseur, on connaît maintenant  une échéance : le 8 novembre 2024. C’est la date à laquelle est envisagée, par le président du tribunal administratif de Nantes, l’audience concernant notre recours contre l’autorisation environnementale.

Pour ce qui est de notre recours contre le permis de construire du méthaniseur, selon notre avocat, Me Fotso, il sera jugé dans un délai compris entre 4 mois et un an depuis la date de notre recours qui a été déposé le 12 janvier 2024, soit entre le 12 mai 2024 et le 12 janvier 2025.

Nous voici donc tranquilles côté méthaniseur (du moins en principe !) jusqu’au 8 novembre 2024.

Quant à nos finances, heureusement que nous disposions d’un « trésor de guerre » dû aux adhésions collectées au cours de nos douze précédentes années d’activité. Mais le « trésor » maintenant épuisé, il nous faut reconstituer notre trésorerie pour financer les honoraires de  notre avocat. Les participants à l’AG l’ont bien compris qui ont renouvelé leur adhésion annuelle que nous avons été contraints de passer de 10 € à 12 € cette année. Des dons contre le méthaniseur ont même été enregistrés en fin d’AG mais nous sommes encore loin du compte. Merci à tous cependant.

Le compte rendu de l’assemblée générale sera adressé par mail à tous les adhérents.

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