Jeudi 8 novembre 2018 a eu lieu notre 6ème assemblée générale. En présence d’un public très intéressé, nous avons fait le point sur un an d’activité de l’ADRHI mais, surtout, informé sur le devenir de notre quartier.
Depuis l’origine du projet, l’Orientation d’Aménagement Programmé (OAP) du secteur est de Haute Indre a quelque peu évolué puisqu’un côté de la rue F. Poisson, la rue J. B. Rabillard, et certaines maisons du bas de la rue E. Mocquard et de la place J. Saillant on été retirées de l’OAP.
Voici la carte de l’OAP telle qu’elle se présente aujourd’hui 
à comparer avec le projet précédent ici tel qu’il avait été déterminé en 2013.
On sait maintenant que le bailleur social sera le Crédit Immobilier de France (CIF) et que les hauteurs maximum dans ce secteur seront de 13 mètres (R+2+couronnement).
On sait aussi que l’opération devrait être déficitaire car la métropole est bien loin de maîtriser l’ensemble des terrains qui lui seraient nécessaires pour son optimisation.
Voir ci-après la carte des terrains qu’elle maîtrise actuellement

Voir ici une vue d’ensemble des projets de la métropole
Et voici deux cartes de projets qui, vous le remarquerez, sont différents suivant les futures (ou pas ...) acquisitions.

On sait également que ces deux maisons, rue Mocquard, évoquées dans un précédent article, devraient être abattues et remplacées par 4 immeubles de 13 mètres de haut (!)
Quatre immeubles de 6, 7, 8 et 9 logements (soit un total de 30 logements) qui seront dotées de seulement 37 places de stationnement alors qu’il est prévisible qu’il faudra compter sur environ 60 véhicules
On sait aussi, par le maire, que si l’on ne bétonne pas là, il faudra bétonner ailleurs …
Conséquence prévisible de ce bétonnage massif, les pluies s’infiltreront encore moins dans les sols et les canalisations d’égout, sous dimensionnées pour un tel nombre d’appartements, ne rempliront plus leur office. Alors que les travaux dans l’OAP n’ont pas encore débuté, ceci a déjà été constaté rue Mocquard, où une plaque d’égout saute à chaque forte pluie tandis qu’une véritable cascade dévale la rue. Même constat rue Denis Rivière où l’eau envahit les jardins en bas de la rue.
Au cours de l’AG on a aussi, bien entendu, beaucoup parlé des problèmes de stationnement et de la circulation rue J. Tahet. (Ci-dessous l’étude d’Egis sur le stationnement )

Les prospecteurs immobiliers sont sur les dents et le devenir du quartier s’avère difficile. Au point que certains envisagent déjà de quitter notre « si joli petit village ».



Réalisé à l’automne dernier par EGIS pour la Métropole, le diagnostic sur la circulation et le stationnement Indrais nous a été présenté le 21 février 2018.



