Réunion d’information du 29/05/2012 en présence du maire de Indre et des personnes de Nantes Métropole
Propos recueillis par l’ADRHI
Il y avait à peu près 50 à 60 personnes présentes.
Le périmètre d’étude de Haute Indre Est a été voté par la collectivité à la cité des Congrès de Nantes le 06/04/12 et se terminera en juin 2013.
Pourquoi ce périmètre d’étude ? Contexte général : le PLU a adopté la loi de 20 logements par an dont 7 sociaux, suite loi SRU (Solidarité et développement Urbain)
La mairie doit actuellement payer une amende tous les ans d’à peu près 57 000 euros. En 2011, il a été payé 47800 euros. Nantes métropole reverse la moitié pour permettre à la mairie de faire de l’acquisition de foncier.
Le 23 avril 2012, la mairie a reçu un courrier de « menace » du préfet, comme quoi s’il n’y avait pas d’effort de fait par Indre, le droit de préemption lui serait donné.
A Indre, 1743 résidences dont 12.6% de sociaux.
Il y a peu d’espace foncier, 75% de zone inondable.
Nantes Métropole ne veut pas d’étalement urbain, tout doit se concentrer autour de Nantes. Il faut donc adapter la reconstruction de la ville sur la ville.
Le périmètre d’étude a trois objectifs :
– Maîtriser l’urbanisation d’un secteur
– Se donner le temps pour définir un projet
– Eviter la spéculation foncière
Le maire s’engage à ne pas augmenter les hauteurs de logements de 30%.
Répartition de la densité de logements sur la commune :
– Haute Indre : 40/ha
– Basse Indre : 80/ha
L’orientation d’aménagement du PLU permet de définir un cadre de projet :
– Elle complète le règlement du PLU
– Elle détermine le programme à réaliser (nombre et type de logements, principes d’accès et de circulation, forme et organisation des constructions…)
– Elle permet d’autoriser tout projet de construction compatible avec les principes définis.
Un projet compatible avec l’orientation d’aménagement sera porté par la commune.
A la fin de cette étude, ce périmètre sera supprimé.
Divers exemples d’aménagements de quartiers nous ont été montrés ( Bossis à Couëron…)
Rien n’a été encore travaillé sur l’orientation d’aménagement.
A Haute Indre, rue Jules BODIGUEl, un particulier a vendu sa maison à un promoteur, il va être construit 20 à 30 logements.
Des personnes se sont exprimées comme quoi le droit de préemption était de « l’abus de pouvoir. »
Débat
On est tous concernés par ces terrains, il n’y a pas d’infos
Certains n’ont pas peur des promoteurs et préfèrent revendre plus cher, même si après il est construit un grand collectif
Doit on avoir peur de la préemption (prix), NON nous dit la mairie, le prix est fixé en fonction du marché
Il peut y avoir un risque de surévaluation des autres terrains à haute Indre, hors Périmètre d’étude.
Création de l’adrhi pour limiter la hauteur des aménagements
Plus on fait de logements individuels, plus le pourcentage de logements sociaux à faire augmente
Haute Indre pourra-t-il accueillir autant de monde (stationnement, écoles, commerces…) ?
Les gens ne sont pas dépossédés, ils sont limités.
Que va-t-on faire des logements inoccupés pendant 2 ans ?
Il a 2 types de personnes : ceux qui habitent là depuis des dizaines d’années et les nouveaux arrivés, au final un seul but, défendre le bien être du quartier
Ce que dit la mairie :
La mairie ne peut pas tout préempter, car ce sont les fonds publics qui paient, les promoteurs seront toujours là pour démarcher directement auprès des gens.
Toute demande de permis de construire en 1er rideau est suspendue pendant 2 ans, pour voir s’il rentre en accord avec le périmètre d’étude. Sursis à statuer…
Haute Indre Est : énormément de fonds de parcelle.
La 3CI sert déjà à discuter du projet, tout le monde peut participer
A la Soferti, ce seront des bâtiments plus élevés, il ne peut pas y avoir de RDC en habitation, à cause de la pollution.
Il manque 130 logements sociaux
Négociation avec Mr Ayral pour le terrain du 12 rue Mocquard. Finalisation de l’achat en juin, acquisition pour le compte de la commune
Si il y a héritage, il n’y a pas de préemption directe
Seule la collectivité peut créer divers passages entre rues Tahet et Mocquard
Si les gens ne vendent pas, la mairie négociera directement auprès des propriétaires qui les intéressent au cas par cas.