Jeudi 12 janvier, par une distribution de flyers dans les boites aux lettres, nous avions invité tous les habitants du quartier de Haute Indre à se mobiliser autour de la seconde présentation du projet d’immeuble de l’impasse de la Martinière. Un appel qui fût entendu puisque plus de 100 personnes étaient entassées ce soir-là salle Théo-Pageot. Une réunion particulièrement houleuse comme cela était prévisible, face à un maire plutôt imprévisible, lui.
Mais pour qui travaille donc notre maire ? Cette question, nous nous la sommes tous posés quand Serge David a martelé, d’emblée, que le projet Martinière était validé, ce qui n’a pas manqué de soulever un tollé général. « Le permis de construire a-t-il été signé ou non ?». Le maire, complètement débordé, n’a pas voulu répondre. « J’ai cru un moment que nous avions en face de nous Serge David du groupe Edouard Denis » commente, un peu écœuré, notre président Stéphane Le Troidec.
Profitant d’une brève période d’accalmie, le nouveau programme, qui a tout de même été revu à la baisse, mais de si peu, nous a finalement été présenté : « 32 logements au lieu de 36 et 1,7 places par logement au lieu de 1,2 prévu dans le PLU ». Tout ça pour si peu, et rien à discuter ! Certains en ont immédiatement plié bagages.
L’intervention de Stéphane Le Troidec qui a suivi a, quant à elle, été très courte. Après avoir rappelé que nous avions lancé une pétition qui circulait actuellement sur Indre, demandant un moratoire sur les constructions de logements collectifs, il a expliqué : « Cette demande n’est pas juste un effet de manche mais bien la condition première à ce désir commun pour lequel nous nous battons depuis quelques années, à savoir construire la ville de demain, notre village ! »
Non sans mal et malgré le brouhaha ambiant, il a finalement obtenu quelques réponses :
Non, malgré l’épouvantail qu’agite Serge David affirmant que le projet Martinière est validé, le permis de construire n’est pas signé.
Les terrains pré acquis par le groupe Edouard Denis comportent une clause suspensive. En cas de refus du projet ou si un seuil de rentabilité au m2 n’est pas atteint, le groupe ED se désengagerait permettant ainsi aux propriétaires de reprendre leurs biens sans compensation.
Et la réunion s’est poursuivie ainsi, toujours aussi bruyante, aussi agitée, les plus pacifiques quittant la salle petit à petit.
Alors, que doit-on penser de tout ceci ?
Qu’il est indéniable que les préoccupations de l’ADRHI sont les mêmes que celles de la majorité de la population Indraise. A savoir : circulation, stationnement, identité du village et pauvreté des services. La meilleure preuve étant le nombre de signatures des pétitions (en ligne et papier) qui dépasse actuellement les 300.
Que le maire, se cachant derrière la Métropole, tente de nous faire croire qu’il ne peut rien faire pour éviter ces constructions qui défigureront et embouteilleront notre village.
Qu’il faut continuer à se mobiliser tant que poussera ce genre de bâtiments sur notre commune car, s’il n’y avait que la Martinière …