MÉTHANISEUR – avis défavorable de la mairie d’Indre

Extrait de l’avis publié sur le registre d’enquête publique

 

Enfin. On a bien attendu, trop sans doute,  mais cette fois on sait : notre municipalité est contre l’installation d’un méthaniseur à  nos portes.

Contre l’avis de la métropole.

Contre le choix du maire de Saint Herblain.

Et nous soutient… enfin.

Vous pouvez aller lire l’intégralité des observations d’Anthony Berthelot sur le registre de l’enquête publique en suivant ce lien :

https://www.registredemat.fr/biomethanedesbordsdeloire/liste-observations

Et n’oubliez pas de déposer vos propres commentaires.  Merci. 

Méthaniseur, du bruit et des mauvaises odeurs

A Ham en Artois, dans le Pas de Calais, les habitants se sont battus contre l’installation d’un méthaniseur agricole près de chez eux. Sans  succès.  Construit et en fonctionnement depuis quelques mois, ils ne peuvent que constater ce qu’ils avaient craint : bruits et très mauvaises odeurs sont bien là !

Reportage du journal Lys Romane du 25 avril 2023 en cliquant sur le lien ci-dessous.

L’Echo de la Lys_Lillers – Ham-en-Artois les habitants remontés face aux nuisances du méthaniseur

 

1 500 flyers d’information distribués sur le rond point

 

Près de 1 500 flyers distribués en deux heures jeudi aux automobilistes circulant quai Emile Cormerais à Saint Herblain, nul doute que, cette fois-ci, l’information contre le très confidentiel méthaniseur, prévu le long de ce quai, est bien passée.

Alors, si vous aussi souhaitez l’abandon de ce projet, si vous aussi estimez inimaginable de construire cette usine tellement toxique en zone inondable, nous vous rappelons qu’il vous faut absolument le faire savoir

à l’occasion de l’enquête publique en cours jusqu’au 17 mai, en mairie de Saint Herblain. Vous pouvez vous y rendre ou déposer vos commentaires sur le registre dématérialisé de l’enquête. Adresse : https://www.registredemat.fr/biomethanedesbordsdeloire/enquete-publique

Nous vous invitons également à signer notre pétition contre ce méthaniseurcelle-ci vient de franchir le cap des 500 signatures numériques. adresse : https://chng.it/GJ9knxQW

Vous pouvez également soutenir notre association en adhérant. Bulletin d’adhésion ici

Nous comptons sur vous tous

 

Méthaniseur : on va prendre pour 20 à 30 ans de nuisances !

Un public très intéressé a suivi notre réunion d’information

Plus d’une centaine de personnes à notre réunion d’information du 17 avril 2023, des représentants des communes voisines, Saint Herblain, Roche Maurice, Sautron … Malgré l’allocution du président Macron à la TV et le début des vacances scolaires, nous avons fait pratiquement salle comble. On a parlé du méthaniseur prévu à Saint Herblain sans langue de bois, comme prévu.

Comment fonctionnera ce  méthaniseur urbain ?

 On en sait maintenant un peu plus à ce sujet grâce, notamment, au diaporama projeté et aux explications de notre présidente, Linaïk Huchet. Très schématiquement, on apporte des déchets au méthaniseur, on les stocke sur place et on les laisse fermenter, c’est le digestat (gare aux odeurs !). Et le gaz qui s’en dégage créé du méthane qui est réinjecté dans le réseau public de gaz. Tout cela paraît très vertueux, sauf quand on apprend que ce procédé ne produira que 10 % de gaz méthane !

Quelles nuisances ?

Tout cela sent vraiment très mauvais en particulier « les déchets qui viennent des abattoirs » a souligné Jean-Philippe Bernardeau président de l’association contre le méthaniseur de St Mars du désert, venu en renfort avec son vice-président, Pascal Cueff. Car on peut mettre n’importe quoi dans un méthaniseur, semble-t-il. « Et surtout n’oubliez pas qu’avez ce méthaniseur, vous en prenez pour 20 ou 30 ans de nuisances «  a martelé l’intervenant, évoquant également au passage  » la dévaluation des biens immobiliers entre 30 et 40 % » qui ne manquera pas d’en découler.

Très entendue également, la remarque d’un spectateur sur le risque de pollution du fleuve et de la nappe phréatique : « Alors que d’ici quelques années l’eau deviendra de l’or blanc, comment peut-on placer un méthaniseur en bordure de la Loire qui est le seul point d’approvisionnement en eau de la région ? »

Quant au digestat que l’on répand finalement sur des terres cultivables, à Saint Mars du désert on sait de quoi on parle : «  il va détruire toute la biodiversité des sols et  rendre l’eau non consommable ».

« Comment la métropole qui dit se battre pour l’écologie, peut-elle laisser faire cela » a interrogé quelqu’un ? On se pose également la question.

Quels soutiens ?

Cette question a souvent été évoquée lundi soir : « Mais qu’en pense la mairie » ? Mystère. Invité par écrit avec ses élus, le maire A. Berthelot, absent, n’a pas daigné nous répondre. Un seul de nos élus était présent ainsi qu’une élue de Saint Herblain. Notre lettre recommandée au préfet du 11 mars 2023 est également restée sans réponse.

Quant au soutien du public, il était apparemment plein et entier. De plus, on a eu confirmation du soutien des « Habitants ont la parole » de Saint Herblain, des habitants de Roche Maurice et de l’ « Association pour la protection de l’environnement et du cadre de vie » de Sautron, tous prêts, semble-t-il, à manifester avec nous quand l’occasion se présentera, ce à quoi nous allons devoir réfléchir rapidement.

Mais il ne faut pas tarder car, si à St Mars du désert on se bat depuis deux ans contre un futur méthaniseur agricole, en ce qui concerne le très confidentiel méthaniseur urbain herblinois, dont nous avons appris l’existence, tout à fait par hasard, en fin d’année 2022, nous n’avons plus qu’un mois pour tenter de faire quelque chose, soit d’ici la fin de l’enquête publique prévue le 17 mai.

L’enquête publique, jusqu’au 17 mai 2023

C’est suite aux conclusions de cette enquête que le préfet prendra sa décision : méthaniseur là ou pas. C’est pourquoi nous vous invitons à déposer un maximum d’avis par écrit, soit sur le registre du commissaire enquêteur à St Herblain, soit sur le registre numérique en cliquant sur ce lien :  registre dématérialisé

Il faut absolument appuyer là où cela fait mal en mettant en avant les principaux points suivants :

  • Les risques d’explosion avec : a) la proximité de deux usines Seveso (Brenntag et Messer) et d’un stockage de produits chimiques – b) l’existence d’une torchère susceptible de provoquer un incendie au niveau de l’établissement Messer
  • Les risques de pollution de la nappe phréatique et du fleuve
  • Les risques olfactifs et les risques de dévaluation des biens immobiliers
  • Le renforcement du trafic routier

Et tout autre point que vous jugeriez indispensable de faire savoir au commissaire enquêteur, susceptible de faire avorter le projet.

De notre côté, l’ADRHI et nous tous individuellement, déposerons nos observations ; nous vous invitons à faire de même sans tarder.

 

 

Un projet qui nous satisfait

Il y a 10 ans, lors de la création du périmètre d’études sur le secteur est de Haute Indre, on nous promettait :

« 150 logements » à construire à l’est de Haute Indre, un « programme dense le long des voies, avec des petits ensembles à un étage à l’intérieur ». 

150 logements ? Pas question. C’est ce qui nous a amenés à créer l’ADRHI. Il nous fallait lutter contre le bétonnage massif du secteur !

Au terme de 10 ans d’acharnement et de travail des  bénévoles de notre association, on en voit enfin le bout car un dernier projet vient d’être présenté aux habitants, qui, selon nous respecte bien l’ « esprit village » auquel nous tenons tant.

Notre charte du bien construire  ici  a été respectée et le public, qui assistait le 2 mars dernier à  la soirée de présentation, ne s’y est pas trompé, certains se faisant même inscrire sur le champ pour être sûrs d’être parmi les premiers à acquérir. 

Car ce projet a de quoi séduire, non seulement du fait de son architecture mais aussi grâce à son tout nouveau système d’accession à la propriété : le bail réel solidaire (BRS) ; sous condition de ressources, les acquéreurs deviennent seulement propriétaires des murs de leur résidence, le terrain restant la propriété du CIF. 

Première tranche de l’urbanisation prévue à l’est de Haute Indre, ce projet nous semble plutôt satisfaisant. Espérons que les prochaines tranches seront de la même veine. Nous y veillerons.

Dans le papier ci-dessous paru le 10 mars, Ouest France relaye cette information.

Méthaniseur de St Herblain, nous n’avons pas notre mot à dire

On l’a bien compris d’emblée : la métropole a décidé d’installer un méthaniseur quai Emile Cormerais à Saint Herblain et pas question de le déplacer ailleurs. Pourtant, les opposants au projet étaient venus en nombre ce mardi 28 février mais, si on nous a écoutés, on ne nous a pas entendus et il est plus que probable que l’on ne tiendra aucun compte de notre avis.

Mardi 28 février, notre appel à participer à cette présentation du futur méthaniseur par Engie Bioz avait bien été entendu et on se pressait nombreux à l’entrée de la salle. Des diapos furent projetées pour présenter le projet, suivies des questions du public, questions plutôt difficiles à poser avec un micro qui marchait mal (et des intervenants qui ne nous écoutaient pas vraiment).

Alors, pourquoi ce méthaniseur à cet endroit ? On nous a expliqué que 5 sites avaient été en concurrence et que c’est celui-ci qui avait été retenu. Quels sites ? Sur quels critères ? Impossible de le savoir. Mais pourquoi justement à côté de chez nous ? La réponse fût incontournable : « C’est une zone à vocation industrielle de Saint Herblain ». Laquelle commune profitera du méthane produit à hauteur de 8 % et 0 % pour Indre. Cherchez l’erreur…  Comme d’habitude, on en aura les ennuis et aucun avantage.

Certains ont abordé le problème du financement du méthaniseur : « un financement de l’ADEME sera sollicité ». Ce qui veut dire des fonds publics pour une entreprise privée ? On s’interroge.

Quant aux passages des camions qui alimenteront l’usine, on nous a parlé de 17 camions par jour, ce qui fera tout de même « 34 passages/jour », qui quitteront le site par la route du Plessis Bouchet et la D 107, la fameuse route des sables. Mais ils ne devraient pas être gênants, paraît-il, car noyés dans la masse de la circulation actuelle, et puis « seulement trois devraient être présents ensemble dans l’usine »… 

Les odeurs ? «Un bio filtre sera installé et nous avons réalisé un « plan de maitrise des impacts olfactifs » ont expliqué les intervenants d’Engie Bios. Ce qui n’a convaincu personne.

Quant aux dangers d’une telle installation, là encore, après  avoir entendu le détail de ce qu’avait déjà dû supporter Indre par le passé, Engie bios a évacué le problème en parlant d’une étude d’impact et de dangers, de laquelle il ressort que si la cuve de biogaz explosait, le résultat en serait juste « une explosion de vitres sur 50 mètres alentour ». Ce qui a fait bondir un spectateur : « Et les voitures sur le quai émile Cormerais ? Et les citernes en face sans parler de l’usine Seveso seuil haut pas loin ? » Et de reparler de la zone Atex (atmosphère explosive)… « Entre 1 et 3 mètres autour des éléments où circule le gaz » nous a-t-on assuré sans rire.

Bref, pas de problème, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Dans l’immédiat, une enquête publique est prévue en avril 2023 et des commissaires enquêteurs devraient relever nos avis. Mais il n’est absolument par certain qu’ils en tiendront compte, car c’est « un projet d’intérêt général » a-t-il été souligné.

Ensuite ce sera au préfet de prendre la décision. Mais cette décision n’est-elle pas déjà prise ? Avons-nous encore une chance de voir avorter ce projet ?

Des avis scientifiques sur la méthanisation

« Il faut écouter les  scientifiques » insiste Daniel Chateigner, coordinateur du Collectif scientifique national méthanisation raisonnable (CSNMR) dans Presse Océan Pays de Retz du 18 janvier 2023 (voir ci-dessous).

D’autant que tout n’est pas clair du côté de Engie.

Voir  ici Cash investigation dévoile un rapport accablant pour Engie

Et que ceux qui se font avoir seraient les agriculteurs !

Voir  ici  Basta Media du 14 septembre 2022

Le tout résumé dans « En Bretagne, la méthanisation sous pression », une enquête de Splana, association d’enquêtes journalistiques  (lien ici)

Assemblée générale

Notre 6e assemblée générale se tiendra
Jeudi 8 novembre 2018 à 18 h 30
salle Théo-Pageot, 18 rue Emmanuel Mocquard à Haute Indre

Après les habituels rapports sur la vie de notre association, nous ferons le point sur les projets d’aménagement en cours secteur est de Haute Indre,  l’urbanisation du quartier en général et les problèmes de circulation

Vous êtes cordialement invités à y participer.
Entrée libre et gratuite