Exposition artistique de l’ALHI

Comme tous les deux ans, l’Amicale Laïque de Haute-Indre organise son exposition artistique. Elle regroupe des artistes, peintres et sculpteurs, mais aussi des artisans d’art. Cet événement de qualité aura lieu les vingt-huit février (14h à 19h) et premier mars (10h à 18h) 2015 à la salle des sports de Haute-Indre. L’ADRHI vous recommande fortement d’aller y faire un tour, l’entrée est gratuite!

L’équipe de l’ADRHI

AFFICHE 2015 - retenue

Assemblée générale du 4 novembre 2014

Le maire et l’adjoint à l’urbanisme à notre seconde AG

On ne pourra pas dire que la municipalité ne nous écoute pas. En effet, à notre invitation, mardi soir, le maire en personne, accompagné de son adjoint à l’urbanisme, Philippe Robin et de l’un de ses conseillers, Alain Goller, est venu nous parler urbanisme à la fin de notre AG.

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Devant la trentaine de personnes présentes et après les rapports d’usage lors de ce type de réunion, (compte rendu détaillé de l’AG remis aux adhérents de l’ADRHI), Serge David et Philippe Robin ont détaillé pour nous les projets urbanistiques en cours ou à prévoir à Indre. Parmi ceux-ci, une nouveauté : la prochaine construction d’un immeuble rue Denis Rivière (pratiquement en face du restaurant La Verdure), un bâtiment de 15 logements, qui pose bien sûr la question des stationnements et de la circulation dans cette rue qui, déjà dotée d’un arrêt de bus, mériterait d’être en sens unique. Mais la mairie a promis d’être vigilante et on veut bien la croire. Cliquer ici pour lire le compte rendu de cet entretien: CR mairie à l’AG 2014

Comme vous pouvez le constater, notre quartier devra subir bientôt de profonds changements. Alors, si vous aussi voulez donner votre avis, venez nous rejoindre. Pour télécharger le bulletin d’adhésion cliquer ici 

Alarme déchetterie

Bonjour à tous,

Après un mois d’août plus que maussade, nous avons été nombreux à nous réjouir du joli mois de septembre et de ses soirées barbecue ….. mais, mais nous fûmes aussi nombreux à subir le lancinant broyage de crane lié au déclenchement plus qu’intempestif d’une alarme. Les conversations se sont donc souvent tournées vers l’origine de cette alarme. Enquête fût faite par plusieurs indrais. Et le résultat ne se fit pas attendre: c’est bien la stridente alarme de la déchetterie qui nous vrille les tympans depuis quelques années. L’inconfort s’est amplifié avec l’anticyclone et le vent d’Est du mois de septembre. L’ADRHI a donc décidé de réagir. Voici une lettre adressée à Nantes métropole.

L’ADRHI

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Madame GRESSUS

Direction Déchets Nantes-Métropole

 44923 Nantes Cedex 9

 

Indre, le 4 octobre 2014

Objet : Nuisances sonores, déchetterie de Tougas

Madame,

 Résidents à Haute-Indre à quelques centaines mètres de la déchetterie de Tougas, nous constatons depuis plusieurs années des nuisances sonores dues à l’alarme du site. Mais, depuis quelques mois, cette nuisance est devenue une torture pour certains car l’alarme sonne beaucoup trop souvent (de jour comme de nuit – aux alentours de 3 h du matin, puis vers 6 h – en semaine comme en week-end) et beaucoup trop fort. Mi-septembre, les habitants du quartier ont ainsi dîné avec le stress de ce bruit qui, s’il s’éteignait au bout de 3 mn, reprenait presque aussitôt. Cette alarme est désormais devenue une obsession pour tous et un sujet de discussion entre les habitants du quartier excédés.

Nous avons recherché des interlocuteurs auprès de Nantes-Métropole et de la DREAL et il semble que cette alarme soit indispensable pour éviter que le site ne soit vandalisé.

Peut-être. Mais nous nous posons, et vous posons, les questions suivantes :

  • Le niveau sonore de cette alarme est-il aux normes (vérification des décibels) ?
  • S’il est aux normes, à quoi sert-elle ?

Si c’est à intimider un intrus ou à alerter la gendarmerie ou la police, il est inutile qu’elle soit entendue par une grande partie de Haute-Indre. C’est pourquoi nous nous permettons de vous informer de ce dysfonctionnement et vous demandons de prendre en compte ce problème de nuisance sonore, qui peut, nous n’en doutons pas, trouver une rapide solution.

En vous remerciant par avance de prendre ce courrier en considération,

Nous vous prions d’agréer, Madame, l’expression de nos sincères salutations.

 

Stéphane Le Troidec

 Président de l’ADRHI

Cc : Préfecture de Loire Atlantique – 6 quai Ceineray – 44035 NANTES

A l’attention de Monsieur le préfet

cc. Mairie d’Indre – avenue de la Loire – 44610 NANTES

A l’attention de Monsieur le maire

Copie par mail : celine.bertrand-fuzet@nantesmetropole.fr

julien.cailhol@developpement-durable.gouv.fr

Association des riverains de Haute Indre – 10, rue Emmanuel Mocquard – 44610 INDRE

Adresse internet : ADRHIndre.fr       Adresse mail : contact@ADRHIndre.fr

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Nouvelle équipe municipale: Entretien avec l’ADRHI

URBANISME : « Rien ne sera décidé de façon unilatérale et sans concertation » indique la mairie

La municipalité ayant changé, il nous a semblé qu’il était important de rencontrer les nouveaux élus pour essayer d’en savoir plus sur le devenir de notre quartier, en matière d’urbanisme, mais pas seulement. Nous avons ainsi été reçus en mairie le 2 juillet par le maire, Serge David ; l’adjoint à l’urbanisme, Philippe Robin ; et les conseillers Martine Pageot, Michel Soutadé et Alain Goller. Un entretien sous forme de questions/réponses, à bâtons rompus, mené par notre président Stéphane Le Troidec et quatre de nos administrateurs. En voici quelques échos.

Que devient le périmètre d’étude ? Le périmètre d’étude, dont le terme arrivait à échéance, n’ayant pas été renouvelé, va être transformé en continuité en « Zone d’aménagement » mais il va falloir définir rapidement ce que l’on va mettre dedans indique la mairie qui rappelle le but de l’opération : protéger la zone et avoir un droit de regard sur les aménagements.

Les préemptions ? Il y a des achats en cours mais aucune pression sur les habitants du quartier  indique Ph. Robin qui n’en dira pas plus sur les préemptions nous invitant à venir consulter en mairie le registre des préemptions dont nous avons, nous-même, demandé l’établissement. Mais la mairie ne pourra pas racheter tous les terrains, le reste sera fait par les aménageurs.

On nous avait parlé d’un projet qui serait présenté à la population en septembre ? Il n’y a aucun projet dans les cartons pour le moment, donc rien ne vous sera proposé en septembre affirme Ph. Robin qui rappelle cependant que, si les propriétés sont préemptées c’est qu’il y aura forcément un projet. Mais, nous dit-on, c’est toujours la mairie qui décide du projet. Voilà qui change de ce que l’on nous disait jusque-là ! Et s’il n’y avait pas de projet ? Il y aurait revente des biens, mais c’est fort improbable.

Qu’en est-il des hauteurs annoncées au PLU : R + 2 + attique, soit 13 mètres ?Malheureusement pour nous riverains, rien n’est changé, sauf si on intégrait la notion d’épannelage dans le futur. Car à l’horizon 2017, le PLU (Plan local d’urbanisme) va se transformer en PLUM (Plan local d’urbanisme métropolitain), mais ce PLUM oblige toujours la commune à réaliser 20 logement sociaux par an. Le maire espère qu’on demandera l’avis des conseils municipaux. Ensuite, des propositions seront faites et réfléchies avec les riverains. Un groupe de travail sur l’urbanisme devrait d’ailleurs se constituer avec la municipalité à la rentrée ; nous y participerons.

Dans l’immédiat, le maire et son équipe vont essayer d’obtenir une limitation des hauteurs chez nous comme cela a été accordé à Trentemoult. Mais il faut bien être conscient que si l’on réduit les hauteurs (et donc le nombre de logements), il y aura de moins en moins de bailleurs sociaux prêts à s’engager. Il faudra donc trouver un juste équilibre. Déjà, une bonne nouvelle, la ville est exonérée de la taxe appliquée aux communes qui ont moins de 20 % de logement sociaux. Une pression de moins sur la mairie dont l’un des prochains chantiers sera de faire reconnaître la spécificité de la commune.

Les stationnements ? Là encore, rien de neuf, puisque qu’un parking n’est toujours obligatoire qu’à partir de 60 m² de logement. Quid des studios et autre T2 ? Quant à la taxe de stationnement (paiement d’une taxe en contrepartie d’une absence de parking) la mairie considère que c’est une « hérésie ». Il en sera débattu en conseil municipal.

 Que pensez-vous des éco-quartiers ? Selon la mairie, qui affirme qu’elle sera très regardante à ce sujet, les aménageurs découvriraient tout cela. Et ce type de quartier complet, (avec commerces, habitations, espaces verts, salle de sport et de réunion, etc ) pourrait effectivement être demandé aux aménageurs. Mais nous ferons le choix ensemble nous rappelle-t-on une fois encore. Quand ? Inenvisageable d’ici la fin de l’année.

Ne pourrait-on pas construire à la place de Soferti ? Le nouveau PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation) a encore diminué la zone urbanisable, rendant celle-ci presque insignifiante.

 Plan de circulation et incivilités. C’est non seulement la vitesse qui pose problème mais également le volume des véhicules. Aussi la mairie a-t-elle demandé à Nantes Métropole d’analyser ces flux et d’augmenter son enveloppe pour la circulation, sans la limiter au quartier de Haute Indre d’ailleurs. Quant aux bus, la TAN va être invitée à donner le taux de fréquentation des bus qui traversent la ville.

On a parlé de la suppression de la salle Théo-Pageot et du gymnase ? Il faut attendre le diagnostic des bâtiments nous répondent les élus. Car, la salle Théo-Pageot n’étant plus aux normes, combien coûterait la remise aux normes ? Dans le cadre d’un renouvellement du quartier, ne serait-il pas moins onéreux de construire de nouveaux équipements ? Ce sont les questions que se pose la mairie qui assure que rien ne se fera là-aussi sans discussion avec l’Amicale laïque de Haute Indre.

Que devient l’immeuble de la rue Jules-Bodiguel ? Le permis de construire ayant été refusé du fait de l’accès sur le rond-point et des évacuations dans le terrain, le constructeur va devoir revoir sa copie. Mais que l’on ne s’y trompe pas, il y aura bien un immeuble. Toutefois, nous serons cette fois beaucoup plus regardants, affirme Philippe Robin.

L’aménagement du port de Haute Indre. Partout ailleurs, c’est Nantes Métropole qui assure l’aménagement des ports, une convention ayant été signée à ce sujet avec les communes. Mais pas chez nous. Pourquoi ? La mairie va essayer de remédier à cet état de fait, sinon Nantes Métropole ne donnera rien. Dans l’immédiat, au niveau communal, la mairie va faire l’inventaire de qui fait quoi, entre Nantes Métropole, le Port autonome et les services communaux. Toutefois, il est d’ores et déjà prévu que NM vienne voir l’état du port.

Divers 

  • Fermeture de la déchetterie : elle est gérée par Véolia et dépend de NM.
  • Les haies, en particulier celle de l’étier de Haute Indre : une réflexion va être engagée avec les habitants et les services espaces verts. 
  • Les problèmes d’insécurité : La pression a été mise sur la préfecture assure la mairie et la gendarmerie a été invitée à assurer des rondes plus soutenues. Il ne faut pas hésiter à porter plainte.

L’ADRHI

Entretien avec la liste « Indre à Venir », liste d’opposition à l’actuelle équipe municipale

Lors de cet entretien, qui a eu lieu le 7 mars dernier, étaient présents: ADRHI: Stéphane Le Troidec, Loic Couturier et Bernard Stéphan; « Indre à Venir »: Serge David et Philippe Robin

Propos et commentaires : Stéphane Le Troidec

« Les hirondelles reviennent au printemps, et les promesses aux élections, permettez-moi cette boutade en ces temps d’incertitude. Ce petit préambule pour vous tenir informé de notre dernière rencontre, à leur demande, avec la liste d’opposition « Indre à Venir ». Nous avons accepté cette rencontre dans le but de faire connaître notre démarche citoyenne sur les orientations d’aménagement de notre quartier et, plus généralement, sur le développement urbain, environnemental et social de notre commune.Après nous avoir exposé brièvement l’aspect technique et politique des relations avec Nantes métropole (NM), nous avons pu échanger sur différents points.

Le développement urbain:

– La pondération est de mise ; il n’est pas question pour Indre à Venir d’appliquer sans concertation et sans restriction les directives de Nantes Métropole, la mairie doit rester maître et un PLU ne s’applique pas de la même façon à St Sébastien sur Loire qu’à Thouaré. Les hauteurs sont à reconsidérer en fonction des constructions existantes. Un point cependant à préciser : actuellement NM avance les fonds pour les préemptions mais il faudra bien rembourser un jour. 

La problématique des stationnements est à prendre sérieusement en compte dans les projets d’immeubles ou de collectifs.

La taxe en échange des stationnements non créés n’est pas envisageable.

Le site de la SOFERTI reste un potentiel solide en terme de développement de zone artisanale et de zone d’habitation pour peu que l’on s’inscrive dans une politique de logique à moyen ou à long terme afin d’éviter une pression foncière de la mairie et de NM sur des îlots de verdure à urbaniser.

 Les plans de circulation:

Indre à Venir s’inquiète du nombre croissant de véhicules transitant via le bac, dans les rues de Basse-Indre et particulièrement de Haute Indre devenant un raccourci pour les gens regagnant Nantes et sa banlieue. A cela, j’ajouterais que la vitesse est aussi un problème. Il faut peut-être repenser d’une manière générale les sens de circulation, les vitesses, les stationnements sans pour autant mettre la commune sous cloche mais en favorisant les déplacements doux et l’accès aux commerces.

 

L’aménagement et l’entretien de la commune : Selon Indre à Venir, il y a des choses à faire mais certains axes étant départementaux il faut négocier avec le département pour l’entretien ; des zones d’échange et des aires de jeux sont devenues obsolètes ; le réseau des pistes cyclables est à développer surtout en bord de Loire et sur des zones non accessibles actuellement (ex : SOFERTI).

Voilà le résumé de notre entretien.

Je reste quant à moi persuadé que la confiance se gagne en gouttes et qu’elle se perd en litres. Cependant une commune comme la nôtre, de par sa taille et sa spécificité géographique, géologique et sociale, peut et doit être gérée de façon citoyenne et apolitique. »

Stéphane Le Troidec, Président de l’ADRHI

Entretien ADRHI et Nantes Métropole

Suite à notre entretien du 4 février 2014 avec le maire, nous sommes allés nous entretenir avec Nantes-Métropole.  Des information qui se recoupent, mais une vision plus technique que politique et un  autre regard sur les problématiques de Haute Indre, lisez le compte rendu de cet entretien en cliquant sur le lien suivant: Entretien ADRHI Nantes Métropole.

L’ADRHI

Entretien de l’ADRHI avec Jean-Luc Le Drenn, maire de Indre, du 3 février 2014

Le 3 février, nous sommes allés rencontrer le maire pour essayer d’obtenir des réponses aux questions que beaucoup d’entre-nous se posent. Une entrevue de plus de deux heures avec Jean Luc Le Drenn, Gilles Ollivier (directeur de cabinet) et Laurent Denele. En face d’eux, l’ADRHI représentée par Stéphane Le Troidec (président), Loïc Couturier (vice-président), Bernard Stéphan (administrateur) et Danielle Couturier (secrétaire). Stéphane Le Troidec a posé une quinzaine de questions ; voici les réponses que nous avons obtenues. Chacun en pensera ce qu’il voudra

L’enquête publique sur le PLU 
-Le maire a-t-il rencontré le commissaire enquêteur après l’enquête publique ? Oui, c’est une procédure habituelle, car il présente son rapport à la métropole et aux élus de la ville.
-Y a t il eu un compte rendu de cet entretien ? Très franchement, je ne sais pas s’il y a eu un compte rendu. Sans doute que non puisqu’il s’agissait juste d’une présentation.
-La quantité de logements à prévoir ? Stéphane Le Troidec a fait remarquer que si, en mai 2013, on avait dans le PLU la notion « 150 logements minimum sur une surface minimum plancher à terme de 10 500 m2 », en octobre 2013 on ne parle plus des 150 logements minimum, mais que l’on a quand même toujours la même surface de logements à prévoir : « le site pourra accueillir à terme au minimum une surface plancher de 10 500 m² ». Mais cela ne veut pas dire que ce sera 150 logements a argumenté le maire. Quant aux expropriations, il n’y aurait de prévu aucune expropriation. D’où le vœu émis à notre demande par le Conseil municipal, qui n’engage cependant que la mairie actuelle…Mais, affirme le maire, la Métropole ne peut rien faire sans la volonté du maire.

Le conseil communautaire du 14 octobre 2013 (au cours duquel a été voté la modification du PLU Indrais)
Vous étiez absent et non représenté ce qui fait qu’aucune observation n’a été formulée sur notre PLU, ce qui nous a un peu froissés. Certains maires n’ont pas de suppléants, quant aux observations, il n’y en pas toujours a répondu le maire. Pourtant, ce jour-là, les représentants des autres communes en ont fait, eux, des observations !

Le devenir de Haute Indre et sa densification massive
-Une grande partie de la population s’inquiète des projets à venir avons-nous dit, ce à quoi le maire a répondu que l’on ne peut pas mettre Haute-Indre sous cloche car derrière se joue la pérennité de l’école, les classes étant plus faciles à fermer qu’à rouvrir.
-A la réflexion de Stéphane Le Troidec sur la hauteur moyenne actuelle dans le périmètre d’étude (soit « 5,25 mètres, voire 5,75 mètres et, comme c’est parti, on sera à 13 mètres maximum, ce qui est quand même énorme quand on sait que l’éléphant sur l’île de Nantes fait 12,75 mètres ») on nous a rétorqué faiblesse de la densité de l’habitat à Haute Indre par rapport à celle de Basse Indre.
-Mais c’est ce qui va être mis en place qui nous inquiète a répondu S. Le Troidec avant d’évoquer Ecocity, vie durable et éco-quartiers. Un éco-quartier, (Bagatelle (http://www.ouest-france.fr/visite-guidee-du-futur-eco-quartier-bagatelle-1135616) a été construit à Saint-Herblain et nous nous rapprocherons d’eux pour voir ce qu’il serait possible de faire ici. Il n’y a aucun projet dans les cartons a encore une fois assuré la mairie. La première étude de projets commencera vers septembre 2014 et elle fera l’objet de négociations avec les habitants.
-Quant aux responsabilité juridiques de la mairie pour les accidents corporels liés au non respect des règles de stationnement ou de circulation du fait de cette densification massive (sachant qu’il n’y a même plus l’obligation d’un stationnement par logement, une aberration !), je ne suis pas forcément en cause quand il y a des accidents sur la commune.
-Quant aux responsabilités du maire du fait de la densification de la commune : n’importe quel maire est souvent obligé de prendre des risques sachant que si l’on demande deux places de parking par logement à un promoteur, il ne fait rien. Nous pourrions cependant demander plus de places de stationnement, mais pas forcément le double ». Chiche !
-Le nombre d’habitants envisagés à terme sur la commune ? Moins de 5 000. Nous étions 4006 lors du recensement de 2011 mais il faut savoir qu’il faut construire 17 logements par an pour maintenir le seuil actuel.

Les préemptions
Dès qu’il y a préemption, il y a un projet derrière reconnaît Jean Luc Le Drenn.
-Y’a-t-il un registre des préemptions ? La mairie n’en sait rien ! Si oui, il sera consultable en mairie.
-Qui préempte dans le périmètre d’étude ? C’est Nantes Métropole mais celle-ci sera remboursée par la mairie sur plusieurs années. Ensuite, la société d’aménagement se porte acquéreur des terrains auprès de la mairie à qui elle devra rendre compte des projets.

Les voiries et réseaux
-Ils ont été dimensionnés pour un village, cela a-t-il été pris en compte dans le nouveau PLU ? Il faudra peut-être réadapter tout cela, on n’en sait rien, mais on va leur poser la question nous a-t-on promis.
-Existe-t-il un document sur l’état des sols ? Non, puisque pour chaque projet, il faut faire une étude de sols.

L’immeuble de la rue Jules-Bodiguel
Le permis de construire pour 31 logements va être déposé prochainement. Quant aux parkings prévus en sous-sol (sachant qu’il s’agit de roches d’amphibolite !), le constructeur devra probablement modifier son projet.
-Quelles règles s’appliquent en matière de stationnement ? Celles du nouveau PLU.

Les stationnements
-Etes-vous favorable à une taxe de stationnement qui éviterait à un constructeur de faire des parkings ? La mairie n’y est pas favorable vis-à-vis d’un promoteur, et même plutôt contre, mais il y aurait des cas où l’on ne peut pas faire autrement paraît-il, par exemple en cas de rénovation. Par contre, cette taxe ne serait jamais demandée pour les constructeurs, à eux de prévoir dans leurs projets de construction les stationnements suivant le PLU.

 La salle Théo-Pageot
Pas d’inquiétude à avoir de ce côté-là, car indispensable dans le futur quartier – et puis elle appartient à l’amicale – il faudra plutôt la remettre en état tout comme le gymnase voisin.

Qui attribue les marchés d’offre publique à Indre
Cela dépend du type de travaux.
Exemple : la salle de convivialité, les écoles, c’est la commune puisqu’il s’agit d’équipements communaux ; la voirie, les bus, les trottoirs, le réaménagement des quais, c’est Nantes-Métropole.

Les nuisances à Haute Indre
Les ondes de l’antenne relais, les bruits du moto cross, les odeurs de boues, c’est à voir avec Saint Herblain. La mairie n’a aucune solution.

Quoi de neuf concernant la Soferti?
Le projet d’aménagement du site a été gelé par le vote du PPRI
(Plan de prévention des risques d’inondation) et la relance du projet ne se fera qu’après les élections municipales. On parle de 2,5 hectares qui seraient constructibles, le reste pouvant recevoir une zone artisanale. Il faudra attendre probablement 6 ans pour voir la construction des premiers logements. Aujourd’hui Total est toujours propriétaire du site.

 Et la centrale photovoltaïque de Tougas
Le projet est toujours à l’étude mais il va devoir être revu car, après des panneaux solaires fixes, il est question d’installer des panneaux orientables qui suivraient le soleil. Un nouveau projet devrait être présenté fin février. A prévoir : une étude d’impact visuel.

Et pour terminer, nous avons posé au maire, une ultime question : Pouvez-vous vous engager à ne pas dépasser le R + 1 + attique à Indre ?
Non car on ne le fera peut-être pas, mais je ne m’engage pas sachant que c’est le conseil municipal qui décide.