Appel à manifester jeudi 27 avril, à 17 h

On en avait parlé, on va le faire…

Jeudi 27 avril, à 17 h, au rond point de la  SCREG,

face à la déchetterie de Tougas,

l’ADRHI, nos voisins de Roche Maurice et l’association « Les habitants ont la parole » de Saint Herblain,

nous vous invitons tous à nous rejoindre pour manifester votre désaccord contre le projet d’installation d’une usine de méthanisation quai Emile Cormerais à Saint Herblain.

Venez avec des gilets jaunes et, éventuellement, avec des panneaux selon le modèle ci-dessus.

Faites passer le message autour de vous.

 

 

Méthaniseur : on va prendre pour 20 à 30 ans de nuisances !

Un public très intéressé a suivi notre réunion d’information

Plus d’une centaine de personnes à notre réunion d’information du 17 avril 2023, des représentants des communes voisines, Saint Herblain, Roche Maurice, Sautron … Malgré l’allocution du président Macron à la TV et le début des vacances scolaires, nous avons fait pratiquement salle comble. On a parlé du méthaniseur prévu à Saint Herblain sans langue de bois, comme prévu.

Comment fonctionnera ce  méthaniseur urbain ?

 On en sait maintenant un peu plus à ce sujet grâce, notamment, au diaporama projeté et aux explications de notre présidente, Linaïk Huchet. Très schématiquement, on apporte des déchets au méthaniseur, on les stocke sur place et on les laisse fermenter, c’est le digestat (gare aux odeurs !). Et le gaz qui s’en dégage créé du méthane qui est réinjecté dans le réseau public de gaz. Tout cela paraît très vertueux, sauf quand on apprend que ce procédé ne produira que 10 % de gaz méthane !

Quelles nuisances ?

Tout cela sent vraiment très mauvais en particulier « les déchets qui viennent des abattoirs » a souligné Jean-Philippe Bernardeau président de l’association contre le méthaniseur de St Mars du désert, venu en renfort avec son vice-président, Pascal Cueff. Car on peut mettre n’importe quoi dans un méthaniseur, semble-t-il. « Et surtout n’oubliez pas qu’avez ce méthaniseur, vous en prenez pour 20 ou 30 ans de nuisances «  a martelé l’intervenant, évoquant également au passage  » la dévaluation des biens immobiliers entre 30 et 40 % » qui ne manquera pas d’en découler.

Très entendue également, la remarque d’un spectateur sur le risque de pollution du fleuve et de la nappe phréatique : « Alors que d’ici quelques années l’eau deviendra de l’or blanc, comment peut-on placer un méthaniseur en bordure de la Loire qui est le seul point d’approvisionnement en eau de la région ? »

Quant au digestat que l’on répand finalement sur des terres cultivables, à Saint Mars du désert on sait de quoi on parle : «  il va détruire toute la biodiversité des sols et  rendre l’eau non consommable ».

« Comment la métropole qui dit se battre pour l’écologie, peut-elle laisser faire cela » a interrogé quelqu’un ? On se pose également la question.

Quels soutiens ?

Cette question a souvent été évoquée lundi soir : « Mais qu’en pense la mairie » ? Mystère. Invité par écrit avec ses élus, le maire A. Berthelot, absent, n’a pas daigné nous répondre. Un seul de nos élus était présent ainsi qu’une élue de Saint Herblain. Notre lettre recommandée au préfet du 11 mars 2023 est également restée sans réponse.

Quant au soutien du public, il était apparemment plein et entier. De plus, on a eu confirmation du soutien des « Habitants ont la parole » de Saint Herblain, des habitants de Roche Maurice et de l’ « Association pour la protection de l’environnement et du cadre de vie » de Sautron, tous prêts, semble-t-il, à manifester avec nous quand l’occasion se présentera, ce à quoi nous allons devoir réfléchir rapidement.

Mais il ne faut pas tarder car, si à St Mars du désert on se bat depuis deux ans contre un futur méthaniseur agricole, en ce qui concerne le très confidentiel méthaniseur urbain herblinois, dont nous avons appris l’existence, tout à fait par hasard, en fin d’année 2022, nous n’avons plus qu’un mois pour tenter de faire quelque chose, soit d’ici la fin de l’enquête publique prévue le 17 mai.

L’enquête publique, jusqu’au 17 mai 2023

C’est suite aux conclusions de cette enquête que le préfet prendra sa décision : méthaniseur là ou pas. C’est pourquoi nous vous invitons à déposer un maximum d’avis par écrit, soit sur le registre du commissaire enquêteur à St Herblain, soit sur le registre numérique en cliquant sur ce lien :  registre dématérialisé

Il faut absolument appuyer là où cela fait mal en mettant en avant les principaux points suivants :

  • Les risques d’explosion avec : a) la proximité de deux usines Seveso (Brenntag et Messer) et d’un stockage de produits chimiques – b) l’existence d’une torchère susceptible de provoquer un incendie au niveau de l’établissement Messer
  • Les risques de pollution de la nappe phréatique et du fleuve
  • Les risques olfactifs et les risques de dévaluation des biens immobiliers
  • Le renforcement du trafic routier

Et tout autre point que vous jugeriez indispensable de faire savoir au commissaire enquêteur, susceptible de faire avorter le projet.

De notre côté, l’ADRHI et nous tous individuellement, déposerons nos observations ; nous vous invitons à faire de même sans tarder.

 

 

Méthaniseur : venez vous informer le 17 avril

Le méthaniseur, on en parle … Mais sait-on bien comment cela fonctionne ? Et avec quoi ? Est-ce bien écolo ou pas ? etc… etc… C’est pour répondre à toutes ces questions et, sans doute, à bien d’autres, que l’ADRHI organise une réunion publique d’information lundi 17 avril à 18 h 30 à la salle des 3 îles à Indre

On y abordera sans tabous et sans langue de bois le fonctionnement d’un méthaniseur en général, et de celui de Saint Herblain en particulier.  Vous y apprendrez que, pour l’approvisionner, il faudra compter pas moins de 34 camions par jour !!!  On vous montrera, carte officielle à l’appui, que ce méthaniseur, dont on vous présentera les plans, va être construit en pleine zone inondable. Et nous évoquerons aussi, bien sûr, les odeurs et les risques inhérents à ce type d’installation. Présent à cette réunion, Pascal Cueff, vice-président de l’association « Non à la méthanisation à Saint-Mars-du-Désert » vous expliquera le combat de son association contre un méthaniseur agricole.

Nous vous parlerons également de l’enquête publique concernant le méthaniseur de Saint Herblain. Diligentée par le préfet de Loire atlantique, elle aura lieu du 17 avril au 17 mai 2023 et, pendant toute cette période, le dossier papier de l’enquête sera à votre disposition en mairie de Saint Herblain, où un commissaire enquêteur pourra recevoir vos observations les :

  • lundi 17 avril de 8 h 30 à 12 h 30
  • samedi 22 avril de 9 h à 12 h
  • mercredi 3 mai, vendredi 12 mai et mercredi 17 mai de 13 h 30 à 17 h 30

Nous vous inviterons fortement à vous faire entendre, soit par écrit en mairie de Saint Herblain, soit sur le registre numérisé que vous pouvez trouver ici

Réunion publique ouverte à tous : Lundi 17 avril, à 18 h 30, salle des 3 îles, 5 rue des Chaintres à Indre

Enquête publique, en mairie de Saint Herblain ou par internet, du 17 avril au 17 mai.

 

L’ADRHI manifeste au conseil municipal de Saint Herblain du 3 avril 2023

Au départ nous étions six, mais la fatigue aidant, nous n’étions plus que quatre, 7 heures plus tard, lorsqu’il fut répondu, en fin de conseil municipal, à la question posée par Mathieu Annereau concernant le choix de l’emplacement du méthaniseur . « Il a été choisi en 2015 par un bureau métropolitain en raison de sa proximité avec le réseau de gaz » a répondu le maire, B. Affilé, ne manquant pas de souligner au passage que ce secteur est de toute façon « une zone industrielle lourde dans le PLUM » et que le projet a été « soutenu par les majorités municipales successives » . Bref, où est donc le problème ?

Et pour ceux qui ne se sentent pas concernés, sachez que nous avons appris que deux autres sites sont recherchés par la métropole pour l’implantation de deux autres méthaniseurs. Renseignez-vous, vous en aurez peut-être aussi un autre bientôt sous vos fenêtres !!!

Pour tous renseignements sur les méthaniseurs urbains, pollutions et nuisances en tous genres qui risquent d’en découler, alors que l’enquête publique débute le 17 avril, l’ADRHI organise une réunion publique d’information ouverte à tous :

Lundi 17 avril à 18 h 30, salle des 3 îles à Indre.

Venez vous informer et signez notre pétition « Non au méthaniseur » si ce n’est déjà fait  ici

 

Méthaniseur : le préfet sollicité pour protéger les populations et l’environnement

Un méthaniseur urbain, qui collectera tous les déchets de la métropole, construit à proximité d’usines dangereuses dont deux Seveso, dans une zone inondable en bordure de la Loire et de la piste cyclable de Loire à Vélo, dans un secteur déjà fortement impacté par les embouteillages et à 600 mètres des premières habitations d’Indre, est-ce bien raisonnable ? 

C’est ce message que  nous avons tenté de faire entendre par lettre recommandée au préfet des Pays de Loire. Datée du 11 mars, avec copies recommandées en particulier aux maires d’Indre, St Herblain et Nantes, la lettre ci-dessous est toujours sans réponse… Mais nous espérons encore. 

Methaniseur – enquête publique du 17/4 au 17/5

Prévu sur Saint Herblain, quai Emile Cormerais, à 600 mètres de nos fenêtres, le projet d’unité de méthanisation de Engie Bioz va bientôt entrer dans sa phase d’enquête publique.

Du 17 avril au 17 mai 2023, en mairie, un registre d’enquête sera mis a disposition du public dans lequel chacun sera invité à faire part de ses commentaires ou interrogations sur la future implantation. Un commissaire enquêteur assurera également des permanences pour répondre aux questions.

Nous n’en savons guère plus pour le moment, mais vous pouvez d’ores et déjà prendre note de ces dates afin de ne pas manquer l’occasion de faire connaître vos avis sur l’installation de ce méthaniseur urbain.

Pour ceux qui ne l’auraient pas déjà fait, nous vous rappelons que vous pouvez signer en ligne notre pétition contre ce méthaniseur en cliquant ici (pétition).

Nos différentes pétitions atteignent maintenant plus de 500 signatures ; merci encore de votre soutien

Le méthaniseur sera implanté à proximité de ce rond point

Un projet qui nous satisfait

Il y a 10 ans, lors de la création du périmètre d’études sur le secteur est de Haute Indre, on nous promettait :

« 150 logements » à construire à l’est de Haute Indre, un « programme dense le long des voies, avec des petits ensembles à un étage à l’intérieur ». 

150 logements ? Pas question. C’est ce qui nous a amenés à créer l’ADRHI. Il nous fallait lutter contre le bétonnage massif du secteur !

Au terme de 10 ans d’acharnement et de travail des  bénévoles de notre association, on en voit enfin le bout car un dernier projet vient d’être présenté aux habitants, qui, selon nous respecte bien l’ « esprit village » auquel nous tenons tant.

Notre charte du bien construire  ici  a été respectée et le public, qui assistait le 2 mars dernier à  la soirée de présentation, ne s’y est pas trompé, certains se faisant même inscrire sur le champ pour être sûrs d’être parmi les premiers à acquérir. 

Car ce projet a de quoi séduire, non seulement du fait de son architecture mais aussi grâce à son tout nouveau système d’accession à la propriété : le bail réel solidaire (BRS) ; sous condition de ressources, les acquéreurs deviennent seulement propriétaires des murs de leur résidence, le terrain restant la propriété du CIF. 

Première tranche de l’urbanisation prévue à l’est de Haute Indre, ce projet nous semble plutôt satisfaisant. Espérons que les prochaines tranches seront de la même veine. Nous y veillerons.

Dans le papier ci-dessous paru le 10 mars, Ouest France relaye cette information.

Nous ne voulons pas être la poubelle de l’agglo, un cri relayé par Ouest France

La réunion d’information du 28 février 2023 a fait salle comble

C’est notre appel que vient de relayer le journal Ouest France du jeudi 4 mars 2023 : non, nous ne voulons pas être la « poubelle » de l’agglomération nantaise..

On a posé la question : « Vous nous dites que ce méthaniseur sera sans danger ?  Parlez-nous plutôt des 400 m3 de digestat du méthaniseur de Châteaulin qui se sont répandus dans l’Aulne en août 2020 privant d’eau potable une cinquantaine de communes de la région ! »

Evidemment là, ça coince …

Décidemment, non c’est non, allez mettre ce méthaniseur ailleurs !

 

 

Méthaniseur de St Herblain, nous n’avons pas notre mot à dire

On l’a bien compris d’emblée : la métropole a décidé d’installer un méthaniseur quai Emile Cormerais à Saint Herblain et pas question de le déplacer ailleurs. Pourtant, les opposants au projet étaient venus en nombre ce mardi 28 février mais, si on nous a écoutés, on ne nous a pas entendus et il est plus que probable que l’on ne tiendra aucun compte de notre avis.

Mardi 28 février, notre appel à participer à cette présentation du futur méthaniseur par Engie Bioz avait bien été entendu et on se pressait nombreux à l’entrée de la salle. Des diapos furent projetées pour présenter le projet, suivies des questions du public, questions plutôt difficiles à poser avec un micro qui marchait mal (et des intervenants qui ne nous écoutaient pas vraiment).

Alors, pourquoi ce méthaniseur à cet endroit ? On nous a expliqué que 5 sites avaient été en concurrence et que c’est celui-ci qui avait été retenu. Quels sites ? Sur quels critères ? Impossible de le savoir. Mais pourquoi justement à côté de chez nous ? La réponse fût incontournable : « C’est une zone à vocation industrielle de Saint Herblain ». Laquelle commune profitera du méthane produit à hauteur de 8 % et 0 % pour Indre. Cherchez l’erreur…  Comme d’habitude, on en aura les ennuis et aucun avantage.

Certains ont abordé le problème du financement du méthaniseur : « un financement de l’ADEME sera sollicité ». Ce qui veut dire des fonds publics pour une entreprise privée ? On s’interroge.

Quant aux passages des camions qui alimenteront l’usine, on nous a parlé de 17 camions par jour, ce qui fera tout de même « 34 passages/jour », qui quitteront le site par la route du Plessis Bouchet et la D 107, la fameuse route des sables. Mais ils ne devraient pas être gênants, paraît-il, car noyés dans la masse de la circulation actuelle, et puis « seulement trois devraient être présents ensemble dans l’usine »… 

Les odeurs ? «Un bio filtre sera installé et nous avons réalisé un « plan de maitrise des impacts olfactifs » ont expliqué les intervenants d’Engie Bios. Ce qui n’a convaincu personne.

Quant aux dangers d’une telle installation, là encore, après  avoir entendu le détail de ce qu’avait déjà dû supporter Indre par le passé, Engie bios a évacué le problème en parlant d’une étude d’impact et de dangers, de laquelle il ressort que si la cuve de biogaz explosait, le résultat en serait juste « une explosion de vitres sur 50 mètres alentour ». Ce qui a fait bondir un spectateur : « Et les voitures sur le quai émile Cormerais ? Et les citernes en face sans parler de l’usine Seveso seuil haut pas loin ? » Et de reparler de la zone Atex (atmosphère explosive)… « Entre 1 et 3 mètres autour des éléments où circule le gaz » nous a-t-on assuré sans rire.

Bref, pas de problème, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Dans l’immédiat, une enquête publique est prévue en avril 2023 et des commissaires enquêteurs devraient relever nos avis. Mais il n’est absolument par certain qu’ils en tiendront compte, car c’est « un projet d’intérêt général » a-t-il été souligné.

Ensuite ce sera au préfet de prendre la décision. Mais cette décision n’est-elle pas déjà prise ? Avons-nous encore une chance de voir avorter ce projet ?