Rapport et conclusions du commissaire enquêteur suite à l’enquête publique sur le projet de modification du PLU

Cela fait quelques jours déjà que ces documents sont en ligne. Nous vous invitons à les lire et à réagir. Il est important de noter que chaque personne ayant déposé une requête se voit attribuer une « réponse personnalisée ». A vous de juger si la « démocratie participative » tant vantée par nos élus a été respectée ou dévoyée.

Rapport enqueteur copie ecran

Rapport du commissaire enquêteur

Conclusions du commissaire enquêteur

L’ADRHI

C’est la rentrée: l’ADRHI dans la presse et à la journée des associations

Si l’été, contre toutes attentes, fut l’un des plus beaux de mémoires d’homme cela n’a pas suffit à gommer nos inquiétudes. C’est donc reposés mais pas rassurés que nous abordons cette rentrée. Je dis « reposés », mais nombreux furent les membres de l’ADRHI qui ne ménagèrent par leur peine durant la trêve estivale. Ainsi l’actualité de l’association est justement … d’actualité.

Tout d’abord, nos revendications ont été relayées par voie de presse dans Ouest-France et Presse – Océan.


Ouest France 07 2013PLU Papier PRESSE OCEAN

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite nous serons présents à la journée de associations qui se déroulera ce dimanche 8 septembre de 9h à 13h sur l’esplanade Odette Nilès sur les quais de Basse-Indre. Venez partager vos points de vue avec nous!

L’ADRHI

Mardi 9 juillet, nouvelle démarche auprès du Commissaire enquêteur du Pôle Loire Chézine

Comme vous avez pu le constater en lisant notre compte rendu de la réunion que nous avions organisée avec la mairie vendredi 5 juillet 2013, les modifications du Plan local d’urbanisme qui s’appliqueront au secteur Est de Haute Indre nous inquiètent de plus en plus. Et, à lire les lettres déposées par les uns et les autres, vous aussi. C’est pourquoi nous avions décidé d’aller mardi 9 juillet rencontrer une nouvelle fois le commissaire enquêteur directement au Pôle Loire-Chézine pour lui remettre une nouvelle lettre assortie de nombreux documents et tenter d’obtenir des réponses aux questions que chacun se pose.

Après 2 heures d’échanges, notre commissaire enquêteur, (qui a bien noté nos remarques ainsi que celles faites par les uns et les autres sur le registre d’enquête) va rédiger un rapport où il donnera son avis « personnel » qui est que 150 logements c’est trop et qu’il y aura d’inévitables problèmes de stationnement, il estime cependant que le préfet n’est pas obligé d’en tenir compte ! On se demande bien alors à quoi sert de diligenter une enquête publique … C’est ça la démocratie participative ?

 

Ce rapport sera remis par ses soins dans 8 jours aux représentants de Nantes Métropole qui auront 15 jours pour faire des observations, le rapport définitif devant être remis à Nantes Métropole avant le 9 août, avec copie au Tribunal administratif. Et là, surprise ! Les textes ne prévoient pas de copie pour la mairie ! (même si en général on en remet aux maires.)

 

Le rapport du commissaire enquêteur sera ensuite consultable pendant un an directement à Nantes Métropole, sur son site internet, et à la mairie.

 

Cliquer sur le lien pour lire la dernière lettre que l’équipe de l’ADRHI a remise au commissaire enquêteur ce mardi 9 juillet 2013 :

seconde lettre remise en mains propres au commissaire enquêteur

L’enquête publique est close les lettres restent

L’enquête publique sur le PLU s’est close mardi 9 juillet 2013 à 17 h. Après un début plus que timide, les lettres et commentaires sont venus s’accumuler dans le cahier destiné en commissaire enquêteur. Nous avons déjà publié quelques lettres en voici une autre qui nous a semblé intéressante. Bonne Lecture!

L’ADRHI

« Messieurs les décideurs politiques et leurs conseillers urbanistes,

 

Le rôle et le souci des décideurs politiques, de leur adjoints et de l’ administration qu’ils dirigent n’est-il pas d’améliorer les conditions de vie de ses concitoyens et administrés qui expriment à travers leurs choix électoraux :
– un choix de vie,
–  une certaine  vision d’un avenir à construire ensemble,
– une certaine idée de la démocratie et du vivre ensemble .

Qui dit choix de vie, dit par là-même cadre de vie. Et le cadre de vie, nos spécialistes de l’urbanisme le disent eux-même, est le cœur d’une qualité de vie, individuelle et collective.  Or les décisions prises dans le cadre du PLU et l’aménagement sur Haute Indre Est  vont dans  un sens totalement opposé avec pour conséquence la dégradation de la  qualité de vie des habitants du secteur ENL choisi par Nantes métropole.

J’entends et j’accepte l’argument  de nos spécialistes qui jugent  nécessaires de construire des logements supplémentaires au vu des besoins et de l’accroissement de la population sur Nantes .

 J’entends et je souscris totalement à  l’argument principal des représentants de la commune d’Indre à savoir la maîtrise foncière du secteur en question comme rempart à l’appétit féroce des promoteurs sans pitié.

Je n’ai aucune opposition à une maitrise de l’aménagement par la collectivité territoriale  si celle-ci respecte le cadre de vie des habitants, anciens et nouveaux, propriétaires ou locataires

Je n’ai aucune opposition à une implantation de logements sociaux  si celle-ci respecte le cadre de vie des habitants, anciens et nouveaux dudit secteur, propriétaires ou locataires .

En conséquence, les questions suivantes se posent :

Pourquoi autoriser des R+2+attique qui vont défigurer un quartier convivial et respectueux de la qualité de vie des habitants  et devenir une horreur urbaine à l’image du bourg de Saint-Herblain massacré au nom du profit ?

Pourquoi autoriser des R+2+attique (équivalent à 3 étages, personne n’est dupe) si l’on a la maîtrise de l’aménagement et qu’on se présente comme avocat du patrimoine et des habitants face à la horde des promoteurs en embuscade ?

Pourquoi vouloir densifier intensément un secteur comme Haute Indre en prenant comme exemple Basse Indre avec toutes les conséquences négatives connues et reconnues sur Basse Indre ?

Pourquoi vouloir faire de Haute Indre un quartier dortoir de plus dans l’agglomération nantaise en massacrant la qualité de vie de ses habitants ?

Conscient de la problématique du logement, je répondrais par les solutions suivantes :

Autoriser uniquement des R+1+attique dans une proportion raisonnable dans ce secteur de Haute Indre est

Diviser par 3 les objectifs du nombre de logements décrits dans le projet d’orientation d’aménagement.

Diviser par 3 les objectifs de surface de plancher  décrits dans le projet d’orientation d’aménagement.

Messieurs les décideurs (politiques ? économiques ? lobbyistes ?), sachez que les citoyens, que beaucoup d’entre vous jugent irresponsables et inciviques,  comprennent la nécessité et les besoins en logements sur la commune. Seulement les citoyens  ne veulent pas être sacrifiés sur l’autel du profit d’investisseurs non résidents sur la commune qui vont défiscaliser dans des programmes immobiliers sans se soucier un seul instant du cadre de vie des habitants.

La démocratie citoyenne et participative dont on nous vante les bienfaits et mérite à longueur d’éditoriaux est-elle une réalité ou un simple artifice destiné à rassurer la population ?

Messieurs les décideurs, il s’agit de nos vies , de sa qualité, de notre bien être, de notre vision du vivre ensemble, que vous maltraitez dans vos projets d’aménagement.

Messieurs les politiques, le rôle et le souci des décideurs politiques, de leurs adjoints en urbanisme et de l’ administration qu’ils dirigent n’est-il pas d’améliorer les conditions de vie de ses concitoyens et administrés ?

Nous jugerons sur pièce. »

 

 

Réunion d’information sur le périmètre d’étude organisée par l’ADRHI pour les habitants du secteur

5 juillet 2013 : devant une centaine de personnes de Haute Indre, la mairie ré explique le périmètre d’étude

« L’aménagement du secteur Est de Haute Indre ? Rien n’est encore décidé », c’est du moins ce que l’on a tenté de nous faire croire lors de la réunion organisée par l’ADRHI vendredi dernier 5 juillet, salle Théo-Pageot, avec le maire et le directeur des services techniques, tous deux semble-t-il fort ennuyés par une telle affluence d’auditeurs…
Alors, d’emblée, Stéphane Le Troidec, président de l’ADRHI, a posé les questions qui taraudent tant de gens, habitants du secteur. Trois questions essentiellement :

1 – Qu’y a-t-il de prévu pour réguler le stationnement ?

2 – Quelles seront les hauteurs des habitations ?

3 – Risquons-nous ou pas d’être expropriés ?

Les stationnements

« Les places de stationnement devront être intégrées dans la propriété des nouvelles maisons » nous assure-t-on. Très bien, mais qu’en sera-t-il des « petits » collectifs ? Car le problème est le nombre de places de stationnement prévu au nouveau PLU par rapport à la surface habitable, celui-ci prévoyant actuellement « un stationnement par tranche d’habitation d’une surface de 60 m² ». Mais, à notre avis, ce problème pourrait être résolu par la diminution de la surface habitable nécessitant un parking, ce que le président de l’ADRHI n’a pas manqué de revendiquer :
 
« Nous revendiquons la diminution de 60 m² à 40 m² de la tranche habitable nécessitant une place de stationnement ».
Ce qui revient à dire : pour un T1 : une place de parking ; pour un T2 : deux places de parking ; pour un T3 : trois places ; etc…

Irréalisable et impossible a souligné Jean Luc Le Drenn qui n’a pas manqué de nous rappeler que le périmètre d’étude avait été créé « pour maîtriser le foncier et éviter que nos terrains ne soient vendus à des constructeurs ». On se demande bien alors pourquoi tout le monde s’inquiète et pourquoi tant de gens avaient fait le déplacement ce soir-là ?
Quant au stockage des véhicules en entrée de ville, « Où seront les parkings ? Sur le port, l’étier ou dans le jardin public ? » a demandé quelqu’un. Bien ennuyée la mairie qui a alors parlé de stationnements en cœur d’îlot ! Curieux, alors que celle-ci nous a déjà dit qu’elle n’allait pas préempter de maisons pour y construire des parkings …

 

Les hauteurs des futures habitations

« Nous sommes inquiets au niveau des hauteurs » a rappelé Stéphane qui là encore a posé une revendication au nom de l’ADRHI :
« Nous vous demandons de limiter le bâtit à R+1+Attique dans ce secteur » (c’est-à-dire : rez-de-chaussée + 1 étage + combles aménagés, soit 11 mètres)
 
Mais là encore, « rien n’est décidé à ce jour » a assuré Elyan Tareyre, tout de même bien ennuyé par cette levée de boucliers. D’autant qu’à partir de ce moment là, les questions du public ont fusé en vrac :

Sur les 50 % de logements sociaux dont il est question dans le projet. « On l’a écrit mais ce peut-être moins » a répondu Jean Luc Le Drenn.

– Sur les au moins 150 logements à construire dans le secteur. Ce serait « uniquement dans le cas où tout le monde vendrait » nous a-t-on dit et « ce sera un maximum ». Alors, pourquoi est-il écrit « au moins » ?

– Sur les hauteurs des constructions auxquelles nous devons nous attendre de part et d’autre de la rue Mocquard ? Alors là, dur à dire car la mairie elle-même ne semble pas savoir (ou pratique la langue de bois) ! « A l’intérieur du périmètre, ce sera R + 1 + attique et en premier rideau, R + 2 + attique ». Oui, mais ça fait combien en terme de mètres ?

Quant au fameux schéma du secteur concerné présenté ce soir-là (ainsi que lors de la précédente réunion publique), avec ses chemins tracés au hasard dans les jardins et ses maisons coupées en deux, « ce n’est qu’un document de travail, un schéma de principe qui est évolutif et qui ne reflète peut-être pas le futur ». Peut-être, mais alors pourquoi ne pas y avoir réfléchi plus tôt.

 

Alors, finalement, rien ne serait fixé ?
Et qu’en sera-t-il, dans deux ou trois ans, de ces maisons préemptées quant on voit l’état d’abandon dans lequel elles, et leurs terrains, sont laissées actuellement. ?
Puis on a abordé la troisième question, celle sur les expropriations qui inquiètent tant de gens.

Les expropriations

Quant peut-on exproprier quelqu’un ?
« Juste dans les cas d’utilité publique rassure la mairie, un immeuble ou un logement n’étant pas d’utilité publique ».

Nous voulons bien le croire, mais nous avions demandé au maire de s’engager à ce sujet, ce qu’il nous avait promis de faire suite à la réunion publique sur le plu. Jean Luc Le Drenn nous avait en effet promis de faire signer au conseil municipal du 26 juin une motion contre l’expropriation à Haute Indre. Nous avons constaté que rien n’a été fait, et nous n’avons pas manqué de lui rappeler. Mais ce n’est que parti remise puisqu’une nouvelle promesse nous a été faite pour le prochain conseil municipal du 25 septembre.

« Ce sera une délibération ou une motion qui sera transmise à la préfecture précisant qu’il n’y aura aucune expropriation ».

Ce sera toujours ça. Sauf que Jean Luc Le Drenn nous a bien précisé que cela n’engage que lui et encore, jusqu’aux prochaines élections …

Quoi qu’il en soit, le PLU sera validé au prochain conseil communautaire, soit vers la mi-octobre. Mais, selon le maire, « il ne se passera rien avant deux ou trois ans ». Alors, à nous de rester vigilants.

L’enquête publique sur la révision du PLU se termine mardi 9 juillet au soir ; si vous n’avez pas consigné vos commentaires sur le cahier d’enquête, il est encore temps de le faire.

Nos riverains participent à l’enquête publique sur le PLU

 

La mise en place d’un périmètre d’étude sur Haute-Indre Est (PE-EST) et l’ouverture d’une enquête publique concernant les modifications du Plan Local d’Urbanisme (PLU) sur l’ensemble de la commune d’Indre, au mieux inquiètent au pire provoquent la colère des indrais. Nous publions ici trois lettres remises au commissaire enquêteur chargé de l’enquête publique sur les modifications du PLU. Elles concernent plus particulièrement la mise en place du PE-EST et l’adjonction au PLU d’une « orientation d’aménagement » dans cette zone. Si nous avons l’accord de leur auteur nous ne nommerons pas ces derniers. Ces lettres sont consultables en mairie jusqu’à la fin de l’enquête. Les propos de ces lettres n’engagent que leur auteur, mais il nous semblait intéressant d’illustrer le ressenti de nos concitoyens avec ce panel assez représentatif, bien que non exhaustif. Entre remarques pertinentes ou acerbes, propositions constructives et frustrations les indrais se passionnent et montrent leur désir de s’impliquer dans l’évolution de notre chère commune. Osons ne pas douter que chaque requête sera traitée avec la même considération et qu’il en sera tenu compte pour adapter au mieux le PLU aux attentes des indrais.

Lettre 1
Lettre 2
Lettre 3

 Lettre 1

Haut

« Remarques sur la modification de zonage :

  • Il est étonnant que la nouvelle zone UAp2 s’arrête au 64 rue F. Poisson et ne prenne pas en compte le n°62, ancien chantier naval d’E. Ravilly qui a marqué le XXème et dont les nouveaux propriétaires ont préservé l’atelier et ses outils. Il est une escale-patrimoine lors des journées organisées par Indre Histoires d’Îles.
  • Autre étonnement : comment est-il possible de couper une propriété privée en l’installant sur deux zones (UA et UBa) : exemples les 64 et 66 rue F. Poisson et les maisons de la place J. Saillant ?

Observation : Ces maisons n’ont  pas vocation à ne devenir qu’une façade pittoresque pour promouvoir et permettre de vendre un nouvel habitat qui serait construit dans la zone UBa dans laquelle sont classés leurs jardins.

La façade de ces maisons classées « tissu historique urbain » ne se limite pas à elle-même. Les jardins qui se cachent derrière  ont aussi leur charme à l’ancienne et sont entretenus pour préserver un poumon aux portes de la zone industrielle et de la déchetterie qui se situent à la sortie de Haute-Indre.

  • Dans ce contexte géographique voisin d’une zone polluée, il est inadmissible que la zone UA avant modification devienne UBa et contredise ainsi  les objectifs du projet.

– « Elles (les évolutions proposées) ont pour principal objectif de préserver le patrimoine indrais, qu’il soit urbain, paysager et architectural tout en permettant le renouvellement urbain. »

– « Le projet n’a pas pour incidence  d’augmenter l’étalement de zones urbaines sur les zones naturelles agricoles ou forestières ou d’ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation, il va dans le sens d’une protection des espaces naturels ou agricoles en favorisant le renouvellement de tissus  déjà bâtis. »

Cette zone située au cœur d’un îlot (entre les rues E. Mocquard et J. Tahet) fait non seulement partie d’un patrimoine naturel mais aussi social. Elle est l’avant-garde des jardins familiaux installés récemment près du parc. Il est important de noter que les propriétaires des différentes parcelles ont toujours préservé la libre circulation et n’ont jamais clôturé ces parcelles. Elles sont un terrain de jeu pour les enfants du quartier et un lieu de convivialité pour les résidents en général. Comme le PLU veut apprivoiser et mettre une main sur ces parcelles classées désormais UBa, c’est-à-dire  « zone de transition entre un centre historique et une périphérie à dominante pavillonnaire », nous proposons de préserver la vocation actuelle de cette zone en :

– développant d’autres jardins familiaux, (potagers, vergers et compost),

–  concevant et adaptant des lieux de convivialité entre voisins, (kiosque, bancs et tables, etc.)

On peut aussi y développer un lieu pédagogique pour l’étude de la biodiversité et ouvrir ponctuellement cet espace pour divers événements culturels ou autres.

Bonnes idées, ne pas s’abstenir…

  • Les concepteurs de ce projet semblent avoir oublié que ces cœurs d’îlots sont traversés depuis des décennies pour ne pas dire des siècles par des chemins, en bref, les liaisons piétonnes existent déjà depuis longtemps même si elles ne sont qu’officieuses. Mesdames et messieurs, avez-vous pris le temps de sortir de vos bureaux et d’aller les repérer  en vous promenant dans ces lieux  avant de tracer en ligne droite vos principes de liaison piétons cycles qui ne sont, certes, que des principes, mais dont le tracé ne respecte pas la propriété privée (jardins coupés en deux, passage sur des garages déjà construits, etc.) ? Il conviendrait d’utiliser les voies déjà ouvertes et traditionnellement utilisées pour circuler dans cette zone.
  • Au vu du plan intitulé « Orientations d’aménagement » page 24, il convient de s’inquiéter sur l’expropriation qui peut concerner les uns et les autres au nom de l’utilité publique si le préfet le décide.  Nous exigeons alors que le Maire s’engage, dans un additif au PLU, à ne pas exproprier ses concitoyens, même partiellement.
  • Par ailleurs, même si les habitants de Haute-Indre comprennent la nécessité de construire de nouveaux logements, nous ne pouvons pas concevoir un projet avec « au moins » 150 nouveaux logements et donc, au moins 300 véhicules en plus (circulation et stationnement). On peut toujours transformer le parc des enfants en aire de stationnement… (il est nécessaire de préciser que c’est du cynisme, certains sont capables de croire à une idée judicieuse). Voir à ce sujet les propositions de Mr et Mme Berel-Stephan.
  • Nous ne sommes pas tous des professionnels de l’urbanisme et un lexique en début de document est indispensable pour que chacun parle le même langage.  Ce lexique ou glossaire fait généralement partie intégrante de tout document technique ou scientifique.  (Définitions des différentes zones, de ces fameux R1 +attique, R2, etc., des termes de la légende des Orientations d’aménagement de la page 25, etc.)
  • Enfin, nous attendons de la part de notre maire qu’il joue la transparence et ne nous mette à aucun moment devant un fait accompli en nous répondant qu’il est trop tard pour agir.  »

 

 

 Lettre 2

Haut
« Après avoir pris lecture du « projet de modification du Plan Local d’Urbanisme » pour la Commune d’Indre
Point de vue, sur les nouvelles mesures préconisées dans le P.L.U (en étude jusqu’au 9 juillet).Ayant parcouru le projet, j’ai été très surpris sur deux points, qui me semblent aller à l’encontre de la vie paisible qu’attendent les Indrais, habitants et futurs habitants de notre commune.

1- L’ensemble des Indrais et les membres de la municipalité, sont d’accord pour dire que le sujet de stationnement sur Indre, est un problème réel !, Nous en avons pour preuve les stationnements « sauvages » sur les trottoirs, le non-respect des panneaux de stationnement, et divers problèmes entre Indrais à ce sujet.
Je constate, dans le nouveau P.L.U, qu’aucune mesure ne va dans le bon sens :
Vous préconisez : 1 stationnement par tranche d’habitation d’une surface de 60m².
Ce qui veut dire que le deuxième stationnement sera obligatoire seulement lorsque la surface habitable sera supérieure à 120m²….. ! c’est une incohérence par rapport aux problèmes actuels de stationnement.
Simplement un rappel: lorsqu’un appartement actuel de deux pièces ( d’environ 45 à 50m², généralement pour un T2) est loué et/ou acheté par un couple, très régulièrement nous constatons qu’il y a deux véhicules, les deux personnes travaillant !.
Vous préconisez dans le P.L.U en consultation : 1 stationnement pour une surface habitable égale et inférieure à 60m²! Et pour le deuxième véhicule, qu’en est t-il ?, Bien sur , il se trouve dans la rue et généralement le plus proche du logement, ce qui est ….. le plus pratique !.
Il en est de même pour les appartements de type 3, qui peuvent faire entre 65 à 70m², qui donc seront dans la règle d’1 stationnement et là, c’est pire !, Car nous pouvons constater fréquemment, qu’il y a deux voire trois véhicules pour ce type de logement !, Nous sommes dans la « règle » du stationnement « sauvage », que comptez-vous faire, si votre projet est accepté, sans modification ?

2- Pour ce qui est des hauteurs de construction :
Quand il est annoncé sur le nouveau P.L.U,  une hauteur d’habitation de R +1 avec niveau en attique, soyons clair, c’est exactement un R+2 !, Encore pire !, pour le R+2 avec niveau en attique, comme il est précisé ?, Il faut comprendre, et il faut dire clairement R+3 !.
Appelons un chat un chat, ne trompons pas les riverains d’Indre ! Car ce qui est appelé « attique ou acrotère (partie au dessus de l’égout du toit) », ayant une hauteur habitable de 1m 80, c’est une surface qui sera aménagée en logement, donc une surface supplémentaire,…. Encore un problème de stationnement …que comptez-vous faire ?
Plus il y aura de surfaces habitables et donc de logements, plus il y aura besoin de stationnements, peut-on laisser les règles du nouveau P.L.U dans l’état, sans réagir avant qu’il ne soit trop tard et que notre commune augmente encore les problèmes de stationnement ?.
Bien sur le but n’est pas de bloquer les nouveaux projets de constructions sur notre commune, mais nous demandons des règles objectives, afin de mieux encadrer et maîtriser le stationnement sur INDRE.

 

1- Règles qui peuvent être envisagées pour le stationnement :

Une habitation jusqu’a 40m2 maxi, équivalent du studio au T1 ; devra avoir 1 stationnement privé minimum obligatoire.

Une habitation de 41 à 70m2 maxi, équivalent du T2 au T3 ; devra avoir 2 stationnements privés minimum obligatoire.

Une habitation de 71 à 100m2 maxi équivalent du T4 au T6 devra avoir 3 stationnements privés minimum obligatoire

Une habitation au-delà de 101m2 équivalent du T6 – T7 devra avoir 4 stationnements privés minimum obligatoire.

En aucun cas, nous ne pourrons admettre la solution de facilitée « qui pourrait être envisagé par la municipalité », dans le but d’augmenter les habitations (donc les taxes) sur la commune. L’idée de l’application d’une « taxe de stationnement » !, cette solution amplifierait et n’irait absolument pas dans le bon sens pour le « stationnement », sur notre commune.

Comme nous l’avons déjà dit, sur INDRE les rues sont étroites, rues à double sens, voir simple sens qui posent également des « problèmes » pour le stationnement et la circulation, pour une cause simple : manque de stationnements privés et « manque de civilité d’une certaine partie de la population » ; pour ceux-là nous avons la police municipale qui devrait informer et sanctionner.

2- Pour ce qui est des hauteurs des habitations :

Nous avions compris que dans certains secteurs, nous pourrions avoir du R+1, ce qui est acceptable ! , mais envisager du R+2+ attique, (soit R+3), c’est irraisonnable et inacceptable, nous sommes dans un village et nous souhaitons garder un cadre de « vie et de vue » avec des hauteurs d’habitations raisonnables (R+1+ comble).

En espérant que ces considérations seront prises en compte

Ces observations pourront être transmises au Commissaire enquêteur pour la modification du P.L.U sur la Commune d’INDRE. »

 Lettre 3

Haut
« La présentation du PLU concernant la partie est de Haute Indre est absolument incompatible avec le droit de Propriété. Droits de jouissance, droits réels opposables à tous, permettant d’exercer un pouvoir sur un bien, usufruit, usage.

Les 94 pages concernant le nouveau PLU ne sont, pour la majorité des Indrais, qu’un incompréhensible exposé technique qui ne correspond pas aux idées de préservation du patrimoine, du développement commercial et du bien-être de la population. Pour exemple : une personne handicapée ne pouvant construire un logement de plein pied et devant vivre à l’étage.
En ce qui concerne Natura 2000, si la Loire a été mise en valeur à Basse Indre, Haute Indre, son port, ses étiers sont toujours en état de dégradation.
Il est plus facile d’aliéner des terrains privatifs particuliers que de s’investir dans l’intérêt général des habitants, qu’ils soient natifs, résidents de plein droit par héritage ou par achat depuis de nombreuses années
Le brassage des populations et la mixité sociale se font naturellement.
Les plus anciens, si nombreux soient-ils, espéraient finir leur vie sans les tracas liés à une politique qui ne peut être applicable que suivant la configuration d’un lieu et non au détriment de quelques uns.
Ces anciens, dont je fais partie, ont vécu la période de guerre ; ils ont construit et reconstruit sans l’aide de personne, simplement avec le courage des gens qui ne comptent que sur eux-mêmes.
Sur un bateau qui ne peut accueillir que 500 personnes, vous n’en mettrez pas 1 000, sinon c’est la catastrophe et c’est à cela que courons.
L’exemple devant venir d’en haut, nos instances dirigeantes résident-elles toutes dans des communes respectant la loi SRU ?
Nous sommes donc en complet désaccord avec le PLU »

Que va devenir notre petit village ?

Cette question, beaucoup d’habitants du quartier de Haute Indre se la posent actuellement. Anciens comme nouveaux venus, tous sont très inquiets de ce qui se prépare près de chez eux. Quelqu’un nous l’a fait savoir de bien jolie façon :

« Je suis très inquiète du devenir de mon village. Je suis née à Haute-Indre dans la maison où ma mère habite toujours, et quand je vois comment on a anéanti le bourg de Saint-Herblain, c’est tout simplement à mes yeux effrayant. Les lotissements sont plus conviviaux que les logements HLM.

Je me souviens, dans mon livre de grammaire en primaire, il y avait un petit texte que j’ai toujours dans ma mémoire.

Il disait :  » Il est tout petit mon village, je ne vous dirais pas comment il s’appelle, je ne le dénoncerai pas aux Parisiens en quête de verdure et de tranquillité car ce serait le village de tout le monde».

Sans égoïsme, peut être un peu .!!!

Cordialement »

Si vous aussi vous souhaitez faire connaître votre ressenti, n’hésitez pas à nous envoyer vos commentaires, ce blog vous est ouvert.

 

L’équipe de l’ADRHI

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Lettre de l’ADRHI remise au commissaire enquêteur le 29 juin 2013

Dans le cadre de l’enquête publique l’ADRHI encourage fortement les initiatives individuelles pour aller apporter ses commentaires au commissaire enquêteur. Le nombre sera le plus fort de nos arguments. Cependant, l’ADRHI étant un groupe représentatif nous nous devions d’apporter au commissaire enquêteur nos commentaires en tant qu’association. Vous trouverez ci-dessous le contenu de cette lettre. N’oubliez pas l’enquête publique ne se terminera que le 9 juillet, pensez à vous manifester!!

Indre, le 29 juin 2013
A l’attention de Monsieur le Commissaire
enquêteur du Pôle Loire Chézine

Dans le cadre de l’enquête publique sur la modification du Plan local d’urbanisme, l’Association des riverains de Haute Indre (ADRHI), représentant une quarantaine d’Indrais adhérents et de nombreux sympathisants, vous prie de bien vouloir prendre note de ses réflexions sur le projet à l’étude.
Nous, représentants de l’ADRHI, sommes particulièrement frappés par l’orientation  d’aménagement prévue sur le quartier est de Haute Indre. Déjà touché par un périmètre d’étude qui permet à la collectivité d’opposer un sursis à statuer à toute demande de  permis de construire (qu’en est-il des libertés individuelles ?), selon le nouveau PLU, ce  quartier devrait en plus se voir doté à terme de plus de 150 logements, du petit collectif au logement individuel, nous dit-on ! Effarant, estiment les anciens habitants de Haute Indre qui ont connu le village d’autrefois, tout comme les nouveaux arrivants venus à Indre pour sa tranquillité, ses espaces de jardins et, pour certains, sa vue sur la Loire. Un projet inimaginable. Pourtant, par la grâce de nos gouvernants, sauf s’il est finalement tenu compte du souhait des résidents, ce village avec ses petites maisons et ses jardins, perdra bientôt tout son charme, envahi qu’il sera pas des bâtiments et leurs corollaires, les voitures. On nous dit pourtant que « la notion d’impact des évolutions du PLU sur l’environnement s’apprécie au regard des risques pour la santé humaine ou pour l’environnement ». La santé humaine ? Mais, en plus des nuisances dues à la présence d’immeubles de trois étages, qui s’interroge sur l’invasion par les voitures ? 150 logements devraient générer de 300 à 400 (pour être modeste) véhicules supplémentaires dans le quartier. Quant on connaît les rues étroites de Haute Indre avec leurs trottoirs inclinés la plupart du temps, dotés, soit de poteaux électriques, soit de poubelles, si ce n’est déjà de véhicules, ou passeront donc les enfants, les mamans et leurs poussettes et parfois les handicapés, quand de nouveaux véhicules envahiront les trottoirs ? Combien faudra-t-il d’accidents avant que l’on s’en inquiète ? On nous parle de stationnements en entrée de ville ? Baliverne quand certains se garent déjà sur les trottoirs au plus près de leur domicile. L’obligation d’une place par logement de moins de 60 m² a été supprimée dans le PLU révisé, il est urgent de la rétablir. « Notre village n’a pas été conçu pour être surdéveloppé ni sur urbanisé car les infrastructures ne suivront pas » remarque l’un de nos adhérents. C’est bien vrai, mais qu’en pensent nos gouvernants ? Il faut construire, nous ne sommes par contre, mais seulement des logements R + 1, pour ne pas détruire la qualité de la vie à Haute Indre. Voici notre principal souhait. Un autre étant d’être consultés sur les futurs projets de construction.

Les représentants de l’ADRHI